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45 résultats pour votre recherche : Allaitement

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Pour que l'allaitement se passe bien et sans douleur, on s'assure que maman et bébé sont bien installés. On peut s’aider d’un coussin, d’un traversin par exemple… Si on ressent un inconfort dans une position, il ne faut pas hésiter à en changer.
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Les compléments alimentaires ne sont pas indispensables, sauf la vitamine B9 (ou folates). C’est le professionnel de santé qui prescrit les folates à prendre dès le projet de grossesse. Pourquoi ? Hormis pour la vitamine B9, manger varié et équilibré suffit à apporter les vitamines et minéraux utiles à notre santé pendant la grossesse et au bon développement de notre bébé. On n’achète pas de compléments alimentaires sans en parler à notre médecin et sans ordonnance. Certains compléments alimentaires ne sont pas adaptés à la grossesse et à l’allaitement et il peut y avoir un risque de surdosage. On signale à son médecin, pharmacien ou sage-femme la prise de compléments alimentaires, qu’ils soient délivrés sur prescription ou pris en automédication. En savoir plus sur le site de l’Anses. Dès notre projet de grossesse, le médecin ou la sage-femme vont nous prescrire de la vitamine B9 (ou folates). Pourquoi ? La vitamine B9 appelée aussi « acide folique » ou « folates » joue un rôle essentiel dans le développement de bébé. Notamment de son système nerveux. Elle est normalement apportée par une alimentation variée, mais par précaution, un supplément médicamenteux de folates est prescrit par notre professionnel de santé. On n’hésite pas à en parler au médecin ou à la sage-femme lors de la consultation « préconceptionnelle ». C’est le meilleur moment pour avoir la prescription de folates. On peut débuter la prise sans attendre et continuer quand on sera enceinte, en général jusqu’à la fin du 3° mois de grossesse. On peut consulter la page « Consulter un pro de santé dès le projet de grossesse » pour en savoir plus. On favorise les récipients en verre ou en inox pour conserver les aliments. Pourquoi ? Les contenants en plastique peuvent libérer des substances chimiques qui vont se retrouver dans les aliments, surtout s’ils y sont déposés chauds. On peut consulter la page « connaître les substances chimiques de notre quotidien » pour en savoir plus. Pour aller plus loin : on peut aussi lire la page « limiter les perturbateurs ». On ne bouche jamais les grilles ou bouches d'aération et on les nettoie régulièrement. Pourquoi ? Les grilles ou bouches d’aération servent à ventiler l’air intérieur. Ceci permet de renouveler l'air du logement en continu. L’aération reste indispensable en complément afin d’évacuer les polluants et l’excès d’humidité. Si le logement est équipé d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC), on la fait contrôler par un professionnel. Un professionnel qualifié doit effectuer son entretien tous les trois ans environ afin d’assurer son bon fonctionnement. C‘est l’occupant du logement qui doit s’en charger (locataire ou propriétaire occupant). On limite l’utilisation des articles en aluminium (emballages, contenants alimentaires, ustensiles de cuisine…) pour la conservation ou la cuisson des aliments. Pourquoi ? Au contact d’aliments acides, de l’aluminium est libéré et se retrouve dans ces aliments. Dans le réfrigérateur ou dans les placards, on préfère le verre pour la conservation des aliments. Si on veut aller plus loin, on peut lire la page « Substances chimiques et habitudes de consommation ». Quand bébé est dans sa chaise haute, on l’attache soigneusement et on ne le quitte pas des yeux pendant son repas. Pour l’attacher correctement, on veille à bien passer la sangle entre ses jambes et à boucler l’attache. Pourquoi ? Bébé pourrait tomber ou glisser de la chaise haute s’il n’est pas correctement attaché. Et en le surveillant, on évite aussi tout risque d’étouffement pendant le repas. On peut vérifier que la chaise haute de bébé contient la mention « conforme aux exigences de sécurité ». Les articles de « puériculture », comme les chaises hautes, doivent répondre à un certain nombre d'exigences de construction pour assurer la sécurité de bébé. Pour avoir d'autres conseils pour la sécurité de bébé, on peut consulter la page « Eviter les accidents domestiques des enfants ». Dès l'âge de 6 à 8 mois, on peut encourager bébé à expérimenter de nouvelles manières de manger. Quand on voit qu’il cherche à se nourrir seul, on peut le laisser prendre des morceaux tendres avec ses doigts : il va les malaxer, les suçoter, les mâchouiller puis les avaler. Puis bébé va se familiariser avec la cuillère, la tasse… plus tard ce sera la fourchette. Pourquoi ? Cela lui permet de se familiariser avec les différents aliments : texture, couleur, odeur, goût… Il développe aussi ses capacités à bien mâcher. Pendant ses découvertes, bébé doit toujours être en sécurité, bien installé sur une chaise adaptée et sous votre regard. Si on le souhaite, on peut créer des routines et expliquer à bébé l’enchaînement des activités de la journée. Pourquoi ? Les routines apportent à bébé un sentiment de sécurité et de confiance. Quand bébé voit les activités se répéter dans le même ordre, il peut les anticiper, faire des liens entre les activités de la journée, et prendre des repères dans le temps et dans la logique des actions. Cela l’aide à se construire et lui donne un cadre rassurant. Ces activités s’intègrent dans notre nouvelle organisation familiale. Pour trouver un équilibre après l’arrivée de bébé, il faut parfois revoir notre organisation et la répartition des tâches dans la famille. Mettre en place des routines peut nous aider à gagner un peu de temps à passer avec son bébé, ou à prendre pour soi. On évite d’utiliser de la vaisselle artisanale en céramique, en étain ou en cristal pour la cuisine ou les repas. Pourquoi ? Ces accessoires de cuisine contiennent du plomb qui peut se retrouver dans les aliments et être ingéré. Le plomb est toxique pour le développement de l’enfant à naitre. Pour en savoir sur l’exposition au plomb, on peut lire la page « Eviter l'exposition au plomb ». On peut proposer à bébé de boire de l’eau à la tasse ou au verre dès six mois Pourquoi ? Il est préférable d’habituer bébé à boire de l’eau plutôt que des boissons sucrées. Les jus de fruits, pressés ou du commerce (même sans sucres ajoutés) et les boissons aux fruits sont très sucrés et ne sont pas recommandés. On ne donne pas non plus de sodas, même light. On peut en savoir plus ici L’eau du robinet convient aux jeunes enfants, sauf avis contraire de la mairie. Lorsqu’on a envie de grignoter, on privilégie les fruits. On privilégie les produits locaux et de saison et, si on le peut, les produits bio. Pourquoi ? Les fruits (comme les légumes) sont riches en vitamines, en minéraux et en fibres. Ils ont un rôle protecteur dans la prévention de certaines maladies. Ils offrent surtout une incroyable variété de saveurs. Tout ce qu’il faut pour conjuguer santé et plaisir. Enceinte puis quand on allaite, on a parfois envie de manger plus, et plus souvent. On peut prévoir une ou deux collations dans la journée. On peut combiner par exemple un fruit et un laitage, ou un fruit et une barre de céréales. On peut aussi décaler notre dessert et le prendre au moment de notre collation. Pour aller plus loin, on peut consulter la page « La prise de poids pendant la grossesse ». Après la naissance de bébé, on ne doit pas hésiter à s’entourer de personnes bienveillantes en les invitant à partager un moment avec nous, un café par exemple. Pourquoi ? La présence de ces personnes bienveillantes nous aide à maintenir un équilibre entre notre rôle de parent et nos propres besoins relationnels. Une relation bienveillante est toujours bénéfique, surtout quand on vit une période de transition et de transformation intense sur tous les plans : corporel, social, psychiques… Que ce soit pour partager sa joie ou ses difficultés, trouver une oreille attentive qui nous écoute sans juger… cela fait énormément de bien. Avec ces personnes bienveillantes, on peut s’exprimer sans craintes. Elles nous apportent leur soutien. On peut aussi rechercher du soutien et de la compagnie auprès d’associations ou en participant à des groupes de parents. Pour en savoir plus on peut lire la page « Entourage ». Lorsqu’on a bébé sur les genoux ou dans les bras, on évite de boire des boissons chaudes ou de manipuler des contenants avec un liquide chaud. Pourquoi ? Cela permet d’éviter des brûlures qui peuvent être graves chez bébé. Sa peau est plus sensible aux températures chaudes que la nôtre. En tenant bébé en même temps qu’un liquide chaud, on risque de se brûler ou de le brûler en renversant le contenant sur lui. Si bébé se brûle ou que l’on a des doutes sur les soins que l’on peut appliquer, le mieux est de contacter les numéros d’urgences. On peut contacter le 15 pour le Samu et le 18 pour les pompiers. On peut aussi utiliser : le 114, numéro d’urgence accessible aux personnes qui ont des difficultés à entendre ou à parler (personnes sourdes, devenues sourdes, malentendantes, aphasiques, dysphasiques) le 112, numéro d’urgence européen. Le site ameli.fr donne les bons réflexes à avoir en cas d’accident. Pour préparer les boissons chaudes, on n’utilise pas directement l’eau chaude du robinet. On fait plutôt chauffer l’eau froide. Pourquoi ? La stagnation de l’eau chaude dans le ballon d’eau chaude et les canalisations peut favoriser le transfert dans l’eau des métaux qui constituent les canalisations. Elle favorise aussi la multiplication des bactéries. L’eau du robinet est l’aliment le plus contrôlé et peut être bue par toute la famille. Pour en savoir plus, on peut consulter la page « L'eau et les autres boissons ». Pendant la grossesse et l’allaitement, il est conseillé de modérer sa consommation de boissons contenant de la caféine. On évite aussi les boissons dites "énergisantes". Pourquoi ? La caféine, comme les boissons dites "énergisantes", augmente le risque de retard de croissance du bébé. La caféine passe aussi dans le lait maternel. Si on aime le café, on ne dépasse donc pas 2 à 3 tasses de café léger par jour. On évite aussi de boire du thé pendant le repas. Il limite l’absorption du fer d’origine végétale. Si on est une adepte du thé, on opte pour une version sans théine comme certains thés rouges par exemple. Les dosettes contiennent plus de caféine que le café filtre. On préfère donc le café filtre ou les dosettes décaféinées. Les dosettes ou capsules de café n’augmentent pas l’exposition aux contaminants chimiques. Pourquoi ? Les dosettes de café et le café filtre traditionnel contiennent dans les mêmes quantités certaines substances chimiques (cuivre, arsenic inorganique, acrylamide,…). En revanche, la plupart des dosettes entrainent davantage de déchets. Pour en savoir plus sur les substances chimiques dans les dosettes ou capsules on peut consulter le site de l’Anses. On privilégie plutôt l'huile de colza et l’huile de noix, ou encore l’huile d’olive. Pourquoi ? L’huile de colza et l’huile de noix sont riches en oméga 3. Les oméga-3 sont nécessaires au développement de bébé. Pour un bon équilibre alimentaire, il est intéressant d’alterner entre les différentes huiles végétales. On favorise les modes de cuisson nécessitant peu de matières grasses comme la cuisson vapeur. Elle a aussi l’avantage de mieux préserver les vitamines et minéraux des aliments. Les matières grasses ajoutées peuvent être consommées tous les jours, mais en petites quantités. Une consommation excessive augmente le risque de prise de poids ou de développer une maladie cardio-vasculaire. Pour aller plus loin on peut consulter le site manger-bouger. On utilise du sel iodé pour assaisonner et cuisiner. « Iodé » est mentionné sur l’étiquette. Tout en évitant de mettre trop de sel. Pourquoi ? Enceinte, on a besoin de plus d’iode. C’est essentiel pour le bon fonctionnement de notre thyroïde et le développement du cerveau de notre enfant. Une alimentation équilibrée permet d’avoir la quantité nécessaire. Par contre, il faut éviter de manger trop salé, car une consommation excessive de sel favorise l’hypertension artérielle, et est à l’origine de maladies cardio-vasculaires. On trouve de l’iode en mangeant des produits de la mer, crustacés ou poissons, mais aussi des œufs et des produits laitiers. Enceinte, consommer des algues est déconseillé pour éviter le risque de surdosage en iode. Si on pense au contraire manquer d’iode, on ne prend jamais de compléments alimentaires ou de suppléments médicamenteux. On consulte notre médecin ou notre sage-femme pour en discuter. Pour en savoir plus sur les nutriments clés pendant la grossesse, on peut lire la page « Les nutriments essentiels au futur bébé ». On consomme une petite poignée par jour de fruits à coque, noix, noisettes, amandes ou pistaches, etc ! On les choisit non salés. Pourquoi ? Les fruits à coque sont riches en oméga 3, indispensables à l’organisme humain, qui ne peut les produire lui-même. Les acides gras omégas 3 sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Des apports suffisants en omégas 3 sont donc primordiaux chez la femme en âge de procréer, chez la femme enceinte, chez la femme allaitante ainsi que chez l’enfant. Les aliments les plus riches en oméga 3 sont issus de végétaux terrestres (la noix, le soja, l'huile de colza, etc.) et d’animaux marins (les poissons gras comme le saumon, le thon, etc.). Pour en savoir plus sur les recommandations alimentaires, on peut consulter la page « Les clés d'une alimentation équilibrée ». Si on a envie de prendre de temps en temps un carré de chocolat, on privilégie alors le chocolat noir à forte teneur en cacao (70% de cacao) Pourquoi ? Le chocolat noir à forte teneur en cacao (70% de cacao) est une source d’iode et de fer. Le fer est utilisé pour la fabrication de l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans tout le corps. Pendant la grossesse, les besoins en fer augmentent car il intervient aussi dans la croissance du placenta et du fœtus. L’iode est essentiel au bon développement du cerveau de bébé et nos besoins augmentent pendant la grossesse, surtout lors du premier trimestre. Les produits gras sucrés, dont fait partie le chocolat, ne doivent pas être consommés trop souvent ni en trop grande quantité. Une alimentation variée et équilibrée doit suffire à couvrir nos besoins en iode et en fer. On trouve de l’iode dans d’autres aliments comme les poissons et certains produits de la mer ; ou encore le lait et les produits laitiers, les œufs ainsi que dans le sel iodé. Et du fer, dans la viande rouge, le boudin noir, le poisson et dans certains végétaux (fruits, légumes, légumes secs). Attention, on ne prend pas de compléments alimentaires sans avis médical. On n’utilise pas d'eau ayant été filtrée pour préparer les biberons. Que ce soit via une carafe filtrante ou par tout autre type de traitement filtrant à domicile, ou ayant été adoucie. Pourquoi ? Une mauvaise utilisation des carafes filtrantes pourrait entraîner la présence dans l’eau de certains contaminants. Comme les ions argent, sodium, potassium, ammonium. Les carafes filtrantes pourraient aussi entrainer un abaissement du pH, voire une altération de la qualité microbiologique de l’eau. L’eau du robinet est de très bonne qualité et suffit à elle-même. Si on utilise une carafe filtrante (uniquement pour nous), certaines précautions d’utilisation doivent absolument être respectées : Respecter le mode d’emploi et les éventuelles précautions d’usages : nettoyage de la carafe, remplacement régulier de la cartouche, consultation d’un médecin pour les personnes suivant un régime alimentaire contrôlé notamment pauvre en sodium ou potassium ; Conserver la carafe filtrante et son eau au réfrigérateur et consommer l’eau filtrée rapidement, idéalement dans les 24 heures après filtration ; Porter une attention particulière aux carafes proposées à la vente en ligne et vérifier qu’elles sont bien conformes à la réglementation européenne. Voir les règles de bon usage des carafes filtrantes sur le site de l’Anses. Les bonbons en petite quantité, c’est de temps en temps, à la fin d’un repas ou du goûter. Pourquoi ? Un bonbon est avant tout un morceau de sucre. Les aliments sucrés, consommés en trop grande quantité, peuvent provoquer des caries dentaires et favoriser la prise de poids. A long terme, ils peuvent entraîner des maladies comme le diabète. Ils sont à limiter pour toute la famille. Cela ne signifie pas de s’en priver complètement ! L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 50 g de sucre par jour, c’est l’équivalent de 8 bonbons. Un projet de bébé, la grossesse, l’allaitement sont une bonne occasion de faire le point sur nos habitudes alimentaires. En ayant une alimentation équilibrée et variée, on apporte à son bébé ce qui est nécessaire pour couvrir ses besoins nutritionnels. Pendant la grossesse, on a souvent des petits creux et les grignotages sont fréquents. Attraper un bonbon est un geste facile ! Pourquoi ne pas opter pour une poignée de fruits à coque non salés, comme les noix, noisettes, amandes, pistaches… ou sinon un carré de chocolat noir. On évite de consommer des bonbons, surtout ceux contenant l'additif E171 (dioxyde de titane) qui est un colorant. Pourquoi ? L’additif alimentaire E171 peut contenir des particules de très petites tailles qui peuvent être nocives pour la santé. Les additifs sont notamment destinés à améliorer la conservation, l’aspect ou le goût de l’aliment. Ils sont identifiés par leur code (E suivi de 3 ou 4 chiffres) ou par leur nom comme par exemple le dioxyde de titane (E171). Ces substances sont utilisées volontairement pour leurs fonctions. Elles sont réglementées pour assurer que leur présence potentielle dans les aliments ne fait pas courir de risque non acceptable au consommateur. Pour en savoir plus, lire la page « Les substances chimiques dans l’alimentation ». On met hors de portée de bébé les petits objets et petits aliments. Par exemple, avant 4 ans, on ne donne pas à bébé de cacahuètes, raisins secs ou frais entiers, petites saucisses à hot dog non coupées, pastilles contre la toux… Pourquoi ? Bébé ne sait pas encore bien mâcher, et il peut s’étouffer en avalant de petits objets ou aliments durs et ronds. C’est pour cela que bébé a besoin d’aliments adaptés à son âge et de surveillance pendant les repas. Pour connaître les gestes qui permettent d’éviter les accidents, on peut consulter la page du site Améli : https://www.ameli.fr/assure/sante/urgence/corps-etrangers/inhale On ajoute un peu de matière grasse crue dans les petits pots si ceux-ci n’en contiennent pas. Pour cela, on privilégie les huiles (colza, noix, olive), et on pense à les varier. Pourquoi ? Les enfants de moins de 3 ans ont des besoins importants en matières grasses pour assurer leur bon développement. Les lipides sont en grande partie apportés par le lait maternel ou infantile, mais doivent aussi être apportés par l’alimentation dès le début de la diversification. Pour en savoir plus, on peut découvrir Pas à pas, votre enfant mange comme un grand. Préparer un repas, pour soi, pour bébé, ou pour le partager avec sa famille ou des amis, ça peut être plus facile avec un robot multifonction. Pourquoi ? Le robot multifonction permet de préparer plus facilement de nombreuses recettes. C’est pratique quand on a peu de temps pour faire à manger, notamment quand bébé vient d’arriver. Sur le site www.mangerbouger.fr, on peut trouver de nombreux conseils pour cuisiner bon et pratique. On y trouvera aussi des idées recettes. Au début de la diversification, on propose tous les aliments en purée ou en compote lisses. Pourquoi ? Bébé pourra avaler sans risque des aliments mixés de façon très lisse. A partir de 6-8 mois, on pourra lui faire découvrir des aliments avec d’autres textures : hachés, écrasés à la fourchette, puis en petits morceaux, d'abord mous puis à croquer Pour préparer une bonne purée lisse, on peut cuire les légumes secs à l’eau ou à la vapeur sans sel. On mixe ensuite les aliments ou on les écrase très finement à la fourchette. On ajoute un peu d’eau fraîche et de la matière grasse (huile, en variant colza, noix et olive, ou de temps en temps une noisette de beurre). Puis on mélange pour obtenir une consistance bien lisse. On ne sale pas. On ne manipule pas des contenants avec un liquide chaud lorsqu’on a bébé dans les bras. Pourquoi ? Cela permet d’éviter des brûlures qui peuvent être graves chez un bébé. Sa peau est plus sensible aux températures chaudes que la nôtre. En tenant bébé en même temps qu’un liquide chaud, on risque de se brûler ou de le brûler en renversant le liquide sur lui. Si bébé se brûle ou que l’on a des doutes sur les soins que l’on peut appliquer, le mieux est de contacter les numéros d’urgences. On peut contacter le 15 pour le Samu et le 18 pour les pompiers. On peut aussi utiliser : Le 114, numéro d’urgence accessible aux personnes qui ont des difficultés à entendre ou à parler (personnes sourdes, devenues sourdes, malentendantes, aphasiques, dysphasiques) Le 112, numéro d’urgence européen. Le site ameli.fr donne les bons réflexes à avoir en cas d’accident. On choisit une bouilloire en inox ou en verre pour éviter tout contact de l’eau chaude avec du plastique. Pourquoi ? Le plastique chauffé libère des composants nocifs comme des perturbateurs endocriniens. On peut consulter la page « Limiter les perturbateurs endocriniens » pour en savoir plus. En l’absence de bouilloire sans plastique, on préfère la casserole pour chauffer l’eau. Le tire-lait est très pratique pour continuer l’allaitement à la reprise du travail. Ou lorsqu'on a besoin ou envie de s'éloigner de son bébé pour quelques heures. Pourquoi ? Tirer son lait permet d’entretenir la lactation et de continuer à nourrir bébé avec du lait maternel. Une maman peut donner le sein aussi longtemps qu’elle le souhaite, puis tirer son lait quand elle n’est plus en permanence avec bébé. On peut louer un tire-lait et ses accessoires en pharmacie ou auprès d'une société de matériel de puériculture. Une partie du prix de la location est remboursée si on a une ordonnance d’un médecin ou d’une sage-femme. On peut stocker le lait maternel au congélateur (-18°C) par petites quantités (60 à 100 ml) pendant 4 mois. On congèle son lait tout de suite, on ne congèle pas du lait conservé avant au réfrigérateur. On ne recongèle jamais du lait qui a été décongelé. Une poche ou un pot entamé ne peut pas être conservé. Pourquoi ? Cela permet de conserver le lait maternel plus longtemps tout en évitant le gaspillage. En effet, le lait maternel ne se conserve au réfrigérateur (0-4°C) que pendant 48 heures, et 4h à température ambiante (20-25°C). Pour ne pas se tromper, on note la date et l'heure du recueil du lait sur les poches ou pots de conservation. D'autres conseils sur la page « Comment tirer son lait ? ». On peut très bien utiliser l’eau du robinet pour la préparation des biberons, sauf en cas de canalisations en plomb. Si on souhaite utiliser de l’eau en bouteille, on regarde bien sur l’étiquette si elle convient aux nourrissons. Pourquoi ? En France, l’eau du robinet est l’aliment le plus contrôlé. Ce sont les Agences Régionales de Santé (ARS) qui sont responsables de ce contrôle, à tous les niveaux de la ressource en eau utilisée pour produire de l’eau potable jusqu’à notre robinet. Pour être jugée potable, elle doit respecter une soixantaine de paramètres. Par exemple, sont enlevés des éléments dangereux pour la santé : bactéries, virus, parasites, pesticides, nitrates, excès de sels minéraux, etc…. Il peut arriver que l’eau du robinet ne puisse pas être consommée, mais c’est très rare. En savoir plus en consultant la page « L'eau et les autres boissons ». Quelques bonnes habitudes sont à adopter pour l’utilisation de l’eau du robinet pour les biberons : Ne pas mettre le goulot du biberon en contact avec le robinet. Utiliser de l’eau froide. Laissez couler l'eau du robinet quelques secondes avant de remplir le biberon. Nettoyer régulièrement la tête du robinet. S'il est équipé d’un diffuseur, détartrer celui-ci régulièrement. Pour cela, dévisser le diffuseur, le mettre dans un verre de vinaigre blanc. Attendre quelques heures, bien le rincer et le remettre en place. Ne pas utiliser d'eau ayant été filtrée, que ce soit via une carafe filtrante ou par tout autre type de traitement de l’eau installé au domicile (ces dispositifs peuvent faciliter la multiplication des bactéries en cas d’utilisation non régulière et de défaut d’entretien). En présence de canalisations d’eau potable en plomb (pour les logements construits avant 1948) ou en cas de doute, il est déconseillé d’utiliser l’eau du robinet pour la préparation de biberons. En savoir plus sur la conservation et la préparation des biberons sur le site de l’Anses. Chaque tétée peut être l’occasion d’un moment calme, d’échange de regards et de mots doux. Pourquoi ? Quand bébé et ses parents sont au calme, attentifs et installés confortablement, la tétée au sein ou au biberon renforce la confiance mutuelle. Bébé dans les bras de son parent, reconnait son odeur et sa voix. Cela le rassure. La tétée comble la faim de bébé qui reconnait qu’il peut compter sur son parent. En retour, le parent est rassuré sur ses compétences à répondre aux besoins de son enfant. Les repas renforcent ainsi les liens d’attachement Nourrir bébé est un moment d’échanges privilégiés. C’est l’occasion d’avoir un contact physique, de lui parler, lui chanter une chanson, d’échanger des regards. Pour être disponible, on évite de regarder la télévision, ou de consulter notre téléphone. On peut lire la page « Le lien d'attachement parents-enfant » pour en savoir plus. Si on donne le biberon, on utilise des biberons garantis sans BPA (bisphénol A). Si possible on utilise des biberons en verre. Pourquoi ? Le bisphénol A (BPA) est un perturbateur endocrinien. On trouve du BPA dans beaucoup d’objets. Depuis 2010, il est interdit pour la fabrication des contenants alimentaires (biberons, bouteilles, conserves, etc.). Les autres matériaux peuvent contenir des substances dont on ne connaît pas bien les effets sur la santé. Le verre en revanche est une matière neutre, sans danger de passage de produits chimiques dangereux dans le lait. Consulter la page « Limiter les perturbateurs endocriniens », pour en savoir plus. Quelle que soit sa matière (verre, plastique…), les conseils de bon usage du biberon sont à respecter. Notamment l’application d’un nettoyage soigneux. Si c’est possible pour nous, on peut installer des bloque tiroirs ou bloque porte à nos meubles. Et on évite de placer des produits dangereux pour bébé (couteau, produits chimiques…) dans des tiroirs ou étagères à portée de bébé. Pourquoi ? Cela évite que bébé se pince les doigts dans les tiroirs ou qu’il trouve des produits dangereux pour lui. Bébé est souvent curieux de découvrir son environnement. Il aime explorer la maison et peut avoir envie de jouer à ouvrir et fermer les tiroirs. En cas d’accident, on contacte les numéros d’urgence. On trouve des dispositifs de sécurité dans les magasins de bricolage ou de vente d’articles de puériculture, de meubles, etc. En cas d’urgence, on peut contacter : - Le 15 pour le samu - Le 18 pour les pompiers - Le 112 pour le numéro d’urgence européen - Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. On peut trouver sur le site ameli.fr les bons réflexes à adopter en cas d’accidents. On ne laisse jamais bébé seul sur un balcon ou dans une pièce avec une fenêtre ouverte. Et on ne laisse jamais de meuble (chaise, caisse, table, etc.) sous une fenêtre car bébé pourrait les escalader pour ouvrir la fenêtre. Pourquoi ? Bébé pourrait tomber par la fenêtre ou passer entre les barreaux d’un balcon. Ces accidents arrivent souvent le printemps ou l’été car on ouvre plus souvent les fenêtres. Et cela arrive même quand un adulte est présent dans une autre pièce du logement. Alors mieux vaut être attentif pendant cette période de l’année ! On aère systématiquement lors de la préparation des repas, de la vaisselle, du ménage Pourquoi ? Aérer permet de renouveler l’air, d’évacuer les polluants et l’excès d’humidité de la pièce. Les activités quotidiennes dans la cuisine (cuisson des aliments, utilisation de produits ménagers, vaisselle…) diffusent des polluants et produisent un excès d’humidité. Parfois, des fuites ou infiltrations d’eau peuvent être des sources d’excès d’humidité à l’origine de moisissures. En l’absence de fenêtre, une bonne ventilation permet de renouveler l’air en continu. Toute la famille peut boire l'eau du robinet. C’est pratique, économique, respectueux de l’environnement. Si le goût de chlore nous gêne, il suffit de laisser l’eau dans une carafe ouverte au réfrigérateur pendant quelques heures. Pourquoi ? L’eau du robinet est l’aliment le plus contrôlé en France. Ce sont les Agences Régionales de Santé (ARS) qui sont responsables de ce contrôle, à tous les niveaux de la chaîne de production et jusqu’à notre robinet. Pour être jugée potable, elle doit respecter une soixantaine de paramètres. Par exemple, sont enlevés des éléments dangereux pour la santé : bactéries, virus, parasites, pesticides, nitrates, excès de sels minéraux, etc. L'eau du robinet peut apporter des sels minéraux et des oligo-éléments essentiels, comme par exemple du calcium et du magnésium. Il est très rare que l’eau du robinet ne puisse pas être consommée. Il y a alors une information officielle. Pour savoir si l’eau de notre commune est potable, on peut consulter : La carte interactive du ministère sur www.eaupotable.sante.gouv.fr. Le dernier contrôle sanitaire affiché dans notre Mairie ou sur le site de l'Agence régionale de santé. La note de synthèse qui accompagne notre facture d’eau une fois par an. Si on habite dans un immeuble en copropriété, c’est le syndic de copropriété qui reçoit ces informations. Se laver les mains plusieurs fois par jour est un des meilleurs moyens d’éviter les microbes. Pourquoi ? Nos mains peuvent transporter toutes sortes de microbes. Quand on se touche le visage, ils peuvent entrer en contact avec la bouche, le nez et les yeux et provoquer des infections. Comme certaines infections peuvent être plus graves pendant la grossesse, on adopte ce geste d’hygiène plusieurs fois au cours de la journée, avant et après plusieurs activités de notre quotidien : faire la cuisine, manger, s’occuper des enfants ou de personnes malades, être allée aux toilettes, revenir des transports en commun… Comment se laver les mains ? Il faut se laver les mains à l’eau et au savon, Pendant 30 secondes, En frottant les ongles, le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les jointures et les poignets, Il faut se sécher les mains avec une serviette propre ou à l’air libre, Une solution hydro-alcoolique peut aussi être utilisée sur des mains non souillées. On utilise l’eau froide du robinet pour la cuisine ou pour préparer les biberons. Si on a besoin d’eau chaude, on fait chauffer l’eau froide à la casserole. Pourquoi ? L’eau chaude reste plusieurs heures dans les canalisations ou le réservoir d’eau chaude, et se charge de particules de métaux comme du plomb. On peut en savoir plus sur l’eau du robinet en lisant la page « L'eau, à consommer à volonté ». Si les canalisations de distribution de l’eau potable sont en plomb, on laisse d'abord un petit peu couler l’eau pour éviter toute ingestion de plomb. Si on peut, on utilise deux planches à découper : on en réserve une pour les viandes et poissons crus, et une autre pour les légumes propres et les aliments cuits. Sinon, on lave bien la planche entre chaque utilisation. Pourquoi ? Les aliments crus peuvent être souillés par des microbes et contaminer la planche à découper. Avoir deux planches permet d’éviter que les microbes provenant des aliments crus se propagent aux aliments cuits que l’on va manger. Un conseil à bien suivre en particulier quand on n’est pas immunisée contre la toxoplasmose. Il est également important de laver ses fruits et ses légumes pour se protéger de la toxoplasmose. Si ce parasite nous contamine pendant la grossesse, cela peut être grave pour bébé. Pour bien laver les fruits et les légumes, on les passe à l’eau deux fois. Si besoin, on les épluche pour les débarrasser de tout résidu de terre et d’éventuels parasites. Pour en savoir plus sur les gestes quotidiens à adopter, on peut lire la page « Eviter les maladies infectieuses de maman et bébé ». On respecte les doses et les précautions d’utilisation des produits ménagers comme le produit vaisselle. Pourquoi ? Les produits vaisselle contiennent des détergents composés essentiellement d’agents nettoyants (tensioactifs). Ils contiennent aussi des colorants, des conservateurs ou des parfums qui peuvent être irritants ou allergisants. On peut aussi faire la vaisselle avec des produits traditionnels (savon de Marseille, savon noir, bicarbonate de soude…) ou ayant un label environnemental. Si cela est possible, pendant la vaisselle, on aère la pièce pour évacuer les polluants et l’humidité. On range les produits de ménage comme le liquide vaisselle ou les dosettes pour machine à laver hors de portée des enfants. Mieux vaut les ranger en hauteur ou dans des placards fermés à clés par exemple pour que bébé ne puisse pas les attraper. On peut aussi privilégier des produits avec des bouchons sécurisés pour les enfants. Et on ne verse jamais ces produits dans une autre bouteille (eau, soda…). Pourquoi ? Si bébé met ces produits dans sa bouche ou ses yeux, cela peut avoir de graves conséquences sur sa santé. Les produits ménagers et de bricolage doivent obéir à une réglementation. Mais certains produits ne mentionnent pas les mises en garde d’utilisation ou les dangers avec un étiquetage conforme. Mieux vaut donc toujours être prudent Si bébé a avalé du produit vaisselle ou autre produit chimique, on ne le fait pas vomir et on contacte tout de suite le centre anti-poison le plus proche. On peut aussi contacter : Le 15 pour le samu Le 18 pour les pompiers Le 112 pour le numéro d’urgence européen Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. On ne réchauffe pas le biberon au four micro-ondes. Pourquoi ? Parce que c'est dangereux. Il y a un risque de brûlures au niveau de la bouche et de la gorge de bébé. Lorsque l'on fait chauffer un biberon au four micro-ondes, le biberon peut ne pas être chaud, alors que son contenu est bouillant. En plus cela peut altérer la qualité nutritionnelle du lait. Le plus simple et économique est de donner le biberon à température ambiante. Si on préfère quand même le réchauffer, il est impératif de vérifier la température en déposant quelques gouttes de lait sur la face interne de notre poignet avant de le proposer à bébé. Si le lait est trop chaud, on peut passer le biberon sous l’eau froide pour le refroidir. On chauffe au micro-ondes les aliments dans des contenants en verre ou dans des assiettes. Pourquoi ? Les contenants en plastique peuvent libérer des substances chimiques dont des perturbateurs endocriniens qui vont se retrouver dans les aliments lors du passage au micro-ondes. Pour en savoir plus sur les perturbateurs endocriniens, on peut lire la page « Limiter les perturbateurs endocriniens ». On change nos poêles ou casseroles abîmées. Avant toute dégradation, on utilise des ustensiles en bois pour ne pas rayer le revêtement. Pourquoi ? Les poêles et casseroles antiadhésives peuvent contenir du PFOA (acide perfluorooctanoïque). Il s’agit d’une colle (destinée à fixer le revêtement antiadhésif) qui est cancérigène et perturbateur endocrinien. Quand on achète une poêle ou une casserole antiadhésive, on regarde s’il y a la mention « sans PFOA ». On peut aussi les acheter en inox, en fonte naturelle…Dans tous les cas, on s’assure qu’elles sont compatibles avec la source de chaleur utilisée (gaz, électricité, vitrocéramique, induction…). On tourne toujours la queue de la poêle ou de la casserole vers l’intérieur de la plaque de cuisson. Pourquoi ? Bébé pourrait attraper la queue et se brûler en reversant le contenant chaud sur lui. La peau de bébé est très fragile, et encore plus sensible aux températures chaudes que la nôtre, il pourrait donc se brûler gravement. Si bébé s’est brûlé, on passe sous l’eau fraîche la partie brûlée pendant 5 à 10 minutes. Et on contacte les numéros d’urgences pour connaître les soins à lui apporter. On peut contacter : Le 15 pour le samu Le 18 pour les pompiers Le 112 pour le numéro d’urgence européen Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. On peut trouver sur le site ameli.fr les bons réflexes à adopter en cas d’accident. On veille à ce que bébé ne touche pas la porte d’un four allumé et on lui explique très tôt que cela peut le brûler. Si la porte du four n’est pas équipée d’une porte isotherme, mieux vaut être encore plus vigilant. Pourquoi ? Bébé pourrait se brûler gravement car sa peau est très fragile et sensible aux températures chaudes. Si bébé s’est brûlé, on passe sous l’eau fraîche la partie brûlée pendant 5 à 10 minutes. Et on contacte les numéros d’urgences pour connaître les soins à lui apporter. On peut contacter : Le 15 pour le samu Le 18 pour les pompiers Le 112 pour le numéro d’urgence européen Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. On peut trouver sur le site ameli.fr les bons réflexes à adopter en cas d’accidents. Après chaque manipulation d’aliments crus (viande et volaille, œufs, crudités), on nettoie le plan de travail et les ustensiles, puis on se lave soigneusement les mains. Pourquoi ? Les aliments crus peuvent être souillés par des germes et contaminer le plan de travail et les ustensiles. Un bon nettoyage permet d’éviter que ces germes ne se retrouvent sur d’autres aliments. Ainsi on se protège des infections qui peuvent être dangereuses pendant la grossesse. Un conseil à bien suivre en particulier quand on n’est pas immunisée contre la toxoplasmose. Retrouver d'autres conseils pour les gestes quotidiens en lisant la page « Eviter les accidents domestiques des enfants ». On privilégie le bois pour les ustensiles de cuisine. Pourquoi ? Les ustensiles de cuisine en bois ne conduisent pas la chaleur et ne contaminent pas les aliments de substances chimiques nocives. Ils ne rayent pas les poêles et casseroles. Les ustensiles en plastique chauffés peuvent libérer des substances nocives. Les autres ustensiles peuvent abimer les poêles et casseroles antiadhésives. Comment adapter sa vie quotidienne à la maison pour l'arrivée de bébé ? L’espace cuisine nous délivre de nombreux conseils.
Espace frigo
Une purée maison peut être congelée en petites portions dans un bac à glaçons en inox. A chaque repas, on peut ensuite décongeler une petite portion pour bébé. Pourquoi ? Cela permet de gagner du temps, en cuisinant maison une seule fois pour plusieurs repas. Et cuisiner maison pour l’alimentation de bébé a beaucoup d’avantages : utiliser des produits de sa culture culinaire, apporter une grande variété de goûts et de textures, savoir ce qu’on met dans ce qu’on prépare…. On place le bac à glaçon rempli dans une poche plastique datée et identifiée, et on l’utilise dans les 2 mois. Sinon, on peut conserver la purée au maximum 24 h au réfrigérateur, dans une boîte hermétique en verre. Les frites peuvent être consommées de temps en temps, en privilégiant la cuisson au four. Pourquoi ? Les frites et les chips sont des aliments gras et souvent très salés. En particulier quand on les mange dans un fast-food ou dans un restaurant. Le mieux est de les préparer nous-même. De cette façon on décide de la quantité de gras et de sel. Pour diminuer la quantité de gras avec la cuisson en friture, on privilégie les frites à cuire au four. Cela que ce soit des frites surgelées ou faites maison. Elles ont besoin de moins de matière grasse pour cuire. On peut aussi faire des frites de légumes : frite de panais, de cèleri rave ou de patate douce … Des recettes sont sur le site Manger bouger. Lorsque qu’on fait frire nos frites ou un autre aliment, on vérifie que l’huile ne surchauffe pas. On la préchauffe à 175°C maximum. Pourquoi ? La cuisson à très haute température peut entrainer l’apparition de différentes substances cancérogènes. Une de ces substances est l’acrylamide. Elle se forme naturellement dans les féculents lors de la cuisson à haute température. C’est particulièrement le cas à partir de 180°C. Ce sont les zones des frites les plus brunies pendant la cuisson qui vont concentrer le plus ces substances. Qu’elles soient cuites au four ou à la friteuse on ne consomme pas les parties des frites qui sont brunies. C’est le cas pour les frites, mais aussi pour le pain. Si on aime le pain grillé, on le préfère d’une couleur dorée, plutôt que brune et on évite de manger les parties brunies. En savoir plus avec l’infographie de l’EFSA. On respecte toujours la chaine du froid et les dates de péremption Pourquoi ? Certains microbes qui se développent dans les aliments peuvent être dangereux pour la femme enceinte, le fœtus ou pour le nourrisson. Comme le froid limite le développement d’éventuels microbes, on peut limiter les risques en respectant bien la chaîne du froid. Pour éviter les microbes, il s’agit d’adopter les bons réflexes lorsqu’on fait et que l’on range ses courses. Les produits frais ne doivent pas rester à température ambiante pendant une période trop longue, par exemple dans le coffre de la voiture. Cela tout particulièrement pour les produits surgelés et congelés. Mieux vaut les acheter en dernier, les mettre immédiatement dans un sac isotherme et les ranger rapidement au congélateur ou les préparer. On ne recongèle jamais un produit qui aurait été décongelé volontairement ou accidentellement. Et bien sûr, on respecte les dates limites de consommation et les températures de conservation indiquées sur les emballages lors de l'achat de produits alimentaires frais. Il est conseillé de privilégier les fruits frais locaux et de saison, mais on peut aussi utiliser des fruits surgelés pour apporter de la variété dans notre alimentation. En effet il est conseillé de manger au moins un ou deux fruits par jour (ou une ou deux portions de fruits), crus ou cuits, nature ou préparés. Si c’est possible, on privilégie les fruits bio. Pourquoi ? Les fruits sont riches en vitamines, en minéraux, en fibres. Ils offrent une variété de saveurs, pour conjuguer santé et plaisir. Ils sont bons pour la santé de toute la famille. Les bébés peuvent commencer à les consommer cuits et en compote à partir de six mois. Pendant la grossesse les fruits ont leur place dans les petites collations pour limiter les fringales. Comme ils sont riches en fibres, ils contribuent à lutter contre la constipation, fréquente, quand on est enceinte. Certains, comme par exemple le melon, les bananes, les kiwis et les fruits rouges, sont intéressants car ils apportent beaucoup de vitamine B9 (folates). Une portion de fruit correspond à l’équivalent de 80 à 100 grammes. Soit, pour avoir une idée simple, la taille d’un poing ou de deux cuillères à soupe pleines de compote. C’est par exemple : 1 pomme, 2 abricots, 4-5 fraises, 1 banane... Entre 4 et 6 mois bébé peut commencer à goûter tous les fruits s’ils sont bien cuits et mixés en compotes lisses non sucrées. Pourquoi ? Aujourd’hui, on considère qu’on peut introduire toutes les familles d’aliments dans l’alimentation de bébé entre 4 et 6 mois. Légumes, fruits, volaille, poisson, viande, œufs, légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…), féculents (pâtes, riz, semoule, pain même complets), produits laitiers... Pour en savoir plus, on peut découvrir le petit guide de la diversification alimentaire : Pas à pas, votre enfant mange comme un grand, téléchargeable sur le site mangerbouger.fr. Dans les dernières semaines de grossesse, on peut cuisiner quelques plats faits maison et les congeler pour avoir moins de cuisine à faire après la naissance. Pourquoi ? Avec l’arrivée de bébé, entre la fatigue et le manque de temps, on n’a pas forcément le temps ni l’envie de se préparer un repas. Ils seront donc bien pratiques lors des premières semaines avec bébé. Et puis c’est agréable de pouvoir se réchauffer rapidement un plat fait maison. Avec l’arrivée de bébé notre organisation familiale va changer. On peut l’anticiper et en parler dans son couple pendant la grossesse. On consomme des légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) au moins 2 fois par semaine. Si on le peut, on privilégie les légumes secs bio. Pourquoi ? Les légumes secs sont naturellement riches en fibres et contiennent des protéines végétales. Certains comme les pois chiches et les lentilles sont des sources intéressantes de vitamine B9 (ou folates). Cette vitamine joue un rôle essentiel dans le développement du bébé. Les légumes secs se consomment en accompagnement (associés à des légumes par exemple) d’une volaille, d’un poisson ou d’une viande. Ils peuvent aussi remplacer la viande ou la volaille ; dans ce cas, il est conseillé de les associer à un produit céréalier comme dans une salade de haricots rouges et maïs, un couscous végétarien avec des pois chiches ou un curry de lentilles accompagné de riz. Dès 4 à 6 mois, on peut proposer à bébé des légumes secs en purée lisse, de temps en temps. Parmi les légumes secs, on trouve par exemple les lentilles, pois chiches, haricots secs… Pourquoi ? Ces aliments sont riches en fibres. Ils contiennent aussi du fer et des protéines. Et ils sont conseillés à tout âge, pour les grands et les petits. Pour préparer une bonne purée lisse, on peut cuire les légumes secs à l’eau ou à la vapeur sans sel. On mixe ensuite les aliments ou on les écrase très finement à la fourchette. On peut ensuite ajouter un peu d’eau fraîche et de la matière grasse (huile, en privilégiant l’huile de colza, de noix et d’olive, ou de temps en temps une noisette de beurre). On mélange ensuite pour obtenir une consistance bien lisse, et on sert la purée sans la saler. Pendant la grossesse et l’allaitement, il est fortement déconseillé de manger de la charcuterie crue (jambon cru, saucisson, chorizo, saucisse de foie…), de la charcuterie fumée ou encore les rillettes, pâtés, et autres produits en gelée. Pourquoi ? Pour limiter le risque d’infection, en particulier de listériose et toxoplasmose. Les conséquences de ces deux maladies sur la santé, que ce soit sur celle de la maman ou de l’enfant à naître, peuvent être très graves. Il est donc fortement déconseillé de manger les produits de charcuterie crue ou les charcuteries cuites nécessitant d’être conservées au réfrigérateur durant la grossesse. Certains produits cuits ou à bien faire cuire peuvent être consommés : jambon blanc, jambon de volaille, boudin noir (riche en fer)… Pour en savoir plus sur les aliments déconseillés pendant la grossesse, consulter la page sur les précautions alimentaires. Les produits industriels à base de viande sont souvent ultra-transformés, c’est-à-dire qu’ils contiennent de nombreux additifs (colorants, émulsifiants, conservateurs, exhausteurs de goût, arômes…)… …en plus d’être gras, sucrés ou salés. Par précaution, on privilégie alors les aliments sans additifs ou avec le moins d’additifs possible. Pourquoi ? L’impact de ces additifs sur notre santé n’est pas encore bien connu, encore moins celui de l’ensemble de toutes les substances auxquelles on est exposés tous les jours. On peut donc choisir d’avoir une approche prudente vis-à-vis des effets de la consommation de ces produits ultra-transformés et d’en limiter notre consommation. Ces additifs apparaissent généralement sur la liste des ingrédients sur l’étiquette du produit avec la lettre E. Pour en savoir plus, on peut lire la page sur les substances chimiques dans l'alimentation. Il est conseillé pour toute la famille de limiter la consommation de charcuterie à 150 g par semaine. En savoir plus sur le site Manger bouger. Pourquoi ? Souvent grasse et très salée, la charcuterie augmente le risque de diabète gestationnel. Une consommation excessive de sel favorise l’hypertension artérielle, facteur de risque de maladies cardio-vasculaires. Pour exemple, 5 à 6 rondelles de saucisson apportent 5 g de sel, ce qui est la limite maximale de consommation journalière de sel recommandée par l’Organisation mondiale de la santé. Le mieux est de privilégier le jambon blanc et le jambon de volaille (soit env. 3 tranches). Si on a tout le temps faim, on peut prévoir une collation. Ce peut être une pomme, un yaourt nature ou peu sucré, ou encore des bâtonnets de carottes à tremper dans un peu de fromage blanc. Lors des repas, on privilégie les aliments « rassasiants » pour tenir jusqu’au repas suivant. On pense aussi à manger des féculents chaque jour : pain, pâtes, riz, semoule, légumes secs, pommes de terre… Ils apportent de l’énergie longue durée. Pendant toute la grossesse, on ne mange que des viandes bien cuites. Pourquoi ? Certains aliments peuvent favoriser une contamination par la listériose ou la toxoplasmose ou d’autres microbes. Sans gravité en temps normal, ces infections peuvent engendrer des complications lorsque l’on est enceinte. La contamination peut se produire même si les aliments sont bien conservés au réfrigérateur. La bactérie provoquant la listériose n’altère pas le goût des aliments, contrairement à la plupart des autres germes transmis par l’alimentation. C’est pourquoi il faut éviter systématiquement les aliments à risque comme la viande crue ou peu cuite. D'autres précautions sont à prendre pour éviter les microbes. Pour les connaitre, on peut lire la page dédiée à ce sujet. Les autres précautions, c’est par exemple : bien toujours se laver les mains après avoir manipulé des aliments crus (viande, œuf, poisson, crudités), bien nettoyer le plan de travail et les ustensiles que nous avons utilisés... On privilégie une consommation de volaille et on limite les autres viandes (porc, bœuf, veau, mouton, agneau, abats) à 500 g (environ 3 ou 4 steaks) par semaine. Pourquoi ? La volaille et la viande nous apportent des protéines de bonne qualité ainsi que du fer. Le fer est utilisé pour la fabrication de l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans tout le corps. Pendant la grossesse, les besoins en fer augmentent car il intervient aussi dans la croissance du placenta et du fœtus. Pour la volaille, on choisit les morceaux les moins gras : poulet sans la peau, escalopes de volaille… Pour les autres viandes, on préfère : escalopes de veau, filet maigre de porc, bavette, steak haché à 5% de matières grasses... Le lapin est également une source intéressante de fer. Pour le plaisir du goût et la variété, nous pouvons alterner dans la semaine volaille, viande, poissons, œufs et légumes secs, riches en protéines. Il est déconseillé de manger du grand gibier (sangliers, cerfs, chevreuils,…) pendant la grossesse et l’allaitement. On peut consulter le site de l’ANSES si on veut en savoir plus. Pourquoi ? La viande risque de contenir des traces de plomb. Ces traces proviennent des cartouches de chasse. Compte tenu des effets négatifs que l’exposition au plomb peut avoir pour nous comme pour bébé, on évite de manger du grand gibier pendant la grossesse et l’allaitement. Pour en savoir plus sur l’exposition au plomb pendant la grossesse, on peut lire la page "éviter l'exposition au plomb". On consomme du poisson deux fois par semaine en alternant un poisson gras (sardines, maquereau, hareng, saumon…) et un poisson maigre (cabillaud, colin, morue, merlan, mérou…). Pourquoi ? Les poissons apportent notamment des protéines d’excellente qualité, des oméga 3 et de l’iode. Ils sont, pour certains, riches en fer. Les omégas 3 (surtout dans les poissons gras) sont reconnus pour leur rôle protecteur du système cardio-vasculaire. L’iode est essentiel au bon développement du cerveau de notre bébé. Après les avoir bien cuits, on peut se régaler de crustacés, de moules, de cabillaud, de maquereau, de hareng, de sardines… Ils peuvent être consommés sous toutes les formes : frais, surgelés ou en conserves. Si on a peu de temps, on peut cuisiner des filets ou des pavés de poissons nature surgelés, rapides et faciles à cuisiner. On peut aussi choisir de temps en temps des poissons en conserve, comme le thon au naturel ou les sardines à l’huile. Consulter la page dédiée pour en savoir plus. Pendant la grossesse, on limite la consommation de certains poissons, et on en évite d’autres. On limite : anguille, barbeau, brème, carpe, silure, lotte, bar, bonite, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon. On évite, à titre de précaution : espadon, marlin, siki, requin et lamproie. Pourquoi ? Certains poissons peuvent contenir des polluants. Les poissons peuvent être contaminés par certaines substances chimiques présentes dans l’environnement. Elles se retrouvent surtout dans certaines espèces de poissons. Il est recommandé de varier les espèces de poisson consommés et les lieux d’approvisionnement. Pour en savoir plus sur la consommation de poisson durant la grossesse, on peut aller sur le site de l’ANSES. Enceinte, on évite le poisson cru (sushi, sashimi, tarama), les poissons fumés (saumon, truite), les coquillages crus et les crustacés décortiqués vendus cuits. On ne consomme que des produits cuits. On peut aussi consommer les poissons surgelés ou en conserve. Pourquoi ? Comme tous les animaux, les poissons peuvent être contaminés par différents parasites ou microbes. C’est vrai même quand ils sont bien conservés au frais. La cuisson permet de détruire ces dangers potentiels. Ainsi, on limite le risque d’avoir une infection – comme par exemple la listériose - qui peut être grave pour nous ou notre bébé. Si on a acheté du poisson frais, on l’emballe bien et on le place dans la zone la plus froide de son réfrigérateur avant de le cuisiner. Dans le réfrigérateur, les aliments crus sont à séparer des aliments cuits. Une bonne hygiène du réfrigérateur est particulièrement importante quand une femme enceinte ou un nourrisson vit à la maison. Pourquoi ? Une bonne hygiène du réfrigérateur, pour la conservation des aliments, permet de réduire les risques d’infection. Mal conservés, les aliments peuvent être des abris pour des microbes, particulièrement dangereux lorsqu’on est enceinte. Les gestes à adopter sont en particulier : une vérification régulière de la température du réfrigérateur, un rangement des aliments selon leur température de conservation, et un nettoyage régulier de l’intérieur du réfrigérateur et des accessoires. Pour plus d’informations sur la façon d’éviter les microbes via l'alimentation, on peut lire la page dédiée. Pour bébé, on choisit des yaourts nature au lait entier et sans sucre ajouté. Si on le souhaite, on peut sucrer les yaourts avec des fruits écrasés ou de la compote sans sucre ajouté. Les laits et produits laitiers ½ écrémés, écrémés et 0 % MG ne sont pas adaptés aux nourrissons car ils ont besoin de beaucoup de matières grasses. Ces matières grasses sont en grande partie apportés par le lait maternel ou infantile, mais doivent aussi être apportés par l’alimentation dès le début de la diversification pour assurer un bon développement. Il n’est pas nécessaire de donner à bébé des produits laitiers « spécial bébé » qui sont plus chers. Par précaution, les produits à base de soja sont déconseillés avant 3 ans. Pourquoi ? Ils contiennent un composant suspecté d’être un perturbateur endocrinien. Pour en savoir plus, on peut découvrir la brochure Pas à pas, votre enfant mange comme un grand. On limite la consommation de produits ultra-transformés (plats préparés du commerce, céréales du petit déjeuner, gâteaux emballés…). Pourquoi ? Les produits ultra-transformés sont souvent trop riches en sucres, en sel et en matière grasse. De plus, ils contiennent de nombreux additifs : colorants, émulsifiants, conservateurs, exhausteurs de goût… Ils apparaissent généralement sur la liste des ingrédients avec la lettre E. L’impact de chaque additif sur notre santé n’est pas encore bien connu. Si on consomme des produits ultra-transformés, par précaution, on privilégie les aliments sans additifs ou avec le moins d’additifs possible. Un plat préparé peut nous dépanner de temps en temps. On peut alors faire un choix entre différents produits de la même gamme, en utilisant le Nutri-Score. Ce logo à cinq couleurs est numéroté de A à E. Il prend en compte les ingrédients à favoriser comme les fibres, les protéines ou les fruits et légumes, et ceux à limiter car trop caloriques, gras, sucrés ou salés. Le A permet de reconnaître les produits les plus favorables de leur catégorie en termes de qualité nutritionnelle. La lettre E est au contraire présente sur les produits les moins favorables. Par contre, il ne prend pas en compte la présence d’additifs et de pesticides. Le Nutri-Score n’est pas présent sur tous les produits vendus par les industriels car il n’est pour l’instant pas obligatoire. Il est aussi possible d’utiliser une application, par exemple Open Food Facts. En scannant le code barre d’un produit, on accède plus facilement à toutes les informations présentes sur son étiquette : ingrédients, allergènes, composition nutritionnelle... En effet les étiquettes sont parfois difficiles à décoder et souvent peu lisibles. Par précaution, pendant la grossesse, on évite si c’est possible de réchauffer les repas au micro-onde dans des récipients en plastique. On peut plutôt transférer le contenu de la barquette dans un récipient en verre ou une assiette. Pourquoi ? La chaleur peut entraîner le transfert de certaines substances, du plastique à l’alimentation. Ces substances peuvent être des perturbateurs endocriniens. Si on veut savoir de quels matériaux sont constitués les contenants en plastique, on regarde le pictogramme en forme de triangle qui se situe sous la boite. Ce marquage n’est pas obligatoire, il peut être utilisé librement et ne fait pas l’objet de contrôle. Pour faciliter le quotidien des nouveaux parents après la naissance, les proches et amis peuvent apporter un plat fait maison. On peut essayer de le leur demander. On pourra le manger avec eux ou le congeler pour plus tard. Pourquoi ? L’arrivée d’un enfant entraîne beaucoup de changements et de fatigue pour la mère et le couple. En attendant de trouver le nouveau rythme, les proches peuvent être à l’écoute des nouveaux parents, mais aussi une aide pratique pour les tâches domestiques, les repas… De façon plus générale, les proches peuvent aider la maman à surmonter les émotions négatives qu’elle traverse peut-être. En étant à son écoute, sans la juger, en la félicitant pour tout ce qu’elle fait. Le mieux est de rester doux et attentionné. En lui offrant des temps de repos : lui proposer de l’aide pour les tâches domestiques, lui apporter un plat fait maison, lui proposer de garder le bébé pendant qu’elle se repose, s’occuper des sœurs et frères du bébé… Pendant la grossesse encore plus, l’équilibre alimentaire est important : on mange de tout mais en quantités adaptées. Avec un plat de pâtes à la bolognaise par exemple, on a un féculent, de la viande et un peu de légumes. Pourquoi ? Une alimentation variée et équilibrée permet de couvrir les besoins de la future maman et du bébé. Il n’existe pas de « régime spécial » à suivre durant la grossesse. Il suffit simplement de privilégier les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…), et de limiter la consommation de produits gras, sucrés et salés et de produits ultra-transformés. L’équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou sur une journée mais plutôt sur la semaine. Quand c’est possible, on privilégie le fait maison en utilisant des produits frais, des aliments en conserve ou surgelés non préparés. On prépare la sauce bolognaise avec des tomates quand c’est la saison et on peut même la congeler pour plus tard. On peut consulter la page dédiée pour en savoir plus sur comment équilibrer et varier son alimentation. Pour chauffer au micro-ondes des aliments, on les met dans des contenants en verre ou dans des assiettes. Pourquoi ? Si on réchauffe des aliments dans des contenants en plastique, des substances chimiques peuvent être libérées et contaminer les aliments. En raison du manque de recul sur les effets de ces substances sur la santé, par prudence pendant la grossesse, on privilégie donc des contenants inertes (comme le verre) où il n’y a pas de transfert entre le matériau et la nourriture. Et pour conserver les aliments, on privilégie les contenants en verre, en céramique, en inox ou en bois. Dès le retour de la pharmacie, le vaccin doit être placé au réfrigérateur entre + 2°C et + 8°C. Pourquoi ? Cela permet de maintenir la qualité du vaccin. Il faut le garder dans sa boîte. Pour être à la bonne température, il ne doit pas être mis dans la porte, où la température est plus élevée, ni contre le fond, où il peut geler. Il ne doit pas être congelé. Pour en savoir plus sur les vaccins : vaccination-info-service.fr Avant une grossesse, on vérifie les vaccinations de toute la famille. On peut s’aider des carnets de santé ou de vaccination, mais le mieux est d’en parler à notre médecin, c’est lui qui nous dira s’il y a des vaccins à mettre à jour. Pourquoi ? Parce que la vaccination permet de protéger la future mère et l’enfant à naître de maladies potentiellement graves. Certains virus ou bactéries sont particulièrement dangereux en cas de contamination pendant la grossesse ou juste après la naissance. Heureusement des vaccins peuvent nous protéger, à faire avant ou pendant la grossesse : rougeole, rubéole, varicelle, grippe, Covid, coqueluche, … On n’a pas pu voir un professionnel de santé pour préparer la grossesse ? On consulte alors le médecin pendant la grossesse pour voir les vaccinations qui doivent être faites pendant la grossesse. En savoir plus sur le site Vaccination info service. Faire nous-même nos desserts, comme une tarte aux fruits, c’est une bonne façon de choisir et de maîtriser ce qu’on met dedans. Pourquoi ? Bien manger, c’est adopter une alimentation variée et équilibrée. On privilégie les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, légumes secs …). On limite la consommation de produits sucrés, salés et gras ainsi que de plats préparés du commerce et de produits ultra-transformés, souvent trop gras, sucrés, salés. Si possible, on privilégie le « fait maison », qui est bon pour la santé de toute la famille. Pour le dessert, on privilégie les fruits (crus, cuits, en compote, au four) et les produits laitiers. Ils sont bons à la santé et au goût ! Pour préparer plus facilement de bons repas, on peut aller sur le site Manger bouger. Si on a envie d’un dessert sucré, on choisit une part de tarte aux fruits, avec des fruits de saison, c’est encore meilleur. Pourquoi ? Augmenter notre consommation de légumes et de fruits est bon pour la santé. L’idéal est de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour, d’en diversifier les variétés et de les intégrer le plus souvent possible dans nos recettes : gratins, tartes salées ou sucrées. Quand on prépare une tarte aux fruits maison, on utilise plutôt une pâte brisée (beaucoup moins grasse que la pâte feuilletée ou sablée). On choisit de ne pas trop sucrer et d’utiliser le plus possible de fruits. Cependant, la part de tarte est un dessert qui reste très sucré et qui ne doit pas figurer trop souvent au menu. Pour en savoir plus on peut consulter la page Mieux manger. Pendant la grossesse et l’allaitement on mange trois produits laitiers par jour. Ce peut être du lait, des yaourts, du fromage... Pourquoi ? Les produits laitiers sont la principale source de calcium. Le calcium que nous mangeons passe à travers le placenta pour assurer une bonne croissance et la solidité des os de bébé. Et cela se poursuit pendant l’allaitement. Le calcium que nous mangeons passe dans notre lait. Sans oublier que notre alimentation doit aussi nous apporter le calcium nécessaire à notre propre bonne santé osseuse et dentaire. C’est pourquoi quand on est enceinte ou qu’on allaite, on doit avoir des apports en calcium plus importants que les autres adultes. Les produits laitiers apportent aussi des protéines et de l’iode. Plus d’infos sur la page « Les nutriments essentiels au futur bébé dans notre alimentation ». Si besoin, notre médecin ou notre sage-femme peut nous aider à évaluer nos apports quotidiens en calcium. On n'hésite pas à se tourner vers les professionnels de santé qui nous entoure. Il existe des eaux minérales riches en calcium. Cela peut aider pour avoir des apports suffisants quand on n’aime pas trop les produits laitiers. Il faut regarder les étiquettes pour choisir une eau adaptée : elle doit contenir plus de 150 mg de calcium par litre. Certains fruits à coque comme les amandes et les noisettes apportent aussi naturellement du calcium. Il est d’ailleurs recommandé d’en consommer une petite poignée par jour pour leur richesse en oméga 3. On peut en glisser un petit sachet dans notre sac à main pour les manger au goûter. Pendant la grossesse, on évite le fromage au lait cru, les fromages râpés industriels et on enlève systématiquement la croûte des fromages. Pourquoi ? Certains fromages sont des « abris » privilégiés pour les germes comme les salmonelles, les ou la listéria. Et ce, même s’ils sont bien conservés au réfrigérateur. Pour éviter ces infections potentiellement dangereuses pendant la grossesse, on oublie le lait cru sous toutes ses formes, y compris les yaourts et les fromages au lait cru. On évite aussi les fromages à pâte molle et croûte fleurie (camembert, brie,…) ou lavée (munster, pont-l’évêque,…) et le fromage râpé industriel. On peut choisir ce que l’on aime parmi les fromages à pâte pressée cuite comme l’emmental, le gruyère, le parmesan… A condition de ne pas manger la croûte. Les fromages fondus à tartiner peuvent aussi être consommés. On peut consulter d'autres conseils sur la page sur les précautions alimentaires. On peut proposer du fromage à bébé dès 4 mois, dans une consistance adaptée à son âge. Mieux vaut alors privilégier les fromages les moins salés, et on ne donne pas de formage au lait cru. Pourquoi ? Bébé peut commencer à découvrir toutes les familles d’aliments entre 4 et 6 mois. Et quand bébé grandit, on peut varier les textures des fromages pour qu’il développe ses capacités à bien mâcher. Au début on peut de temps en temps faire fondre un peu de fromage râpé dans une purée. A partir de 8 à 10 mois, on peut proposer des petits morceaux de fromages mous. Progressivement, à partir de 10 mois, on propose des morceaux de fromage de plus en plus fermes. Enceinte, si on n’est pas immunisée contre la toxoplasmose, on ne mange que des fruits et légumes qui ont été soigneusement lavés. Un conseil à suivre aussi pour les salades prêtes à l’emploi et les herbes aromatiques. Pourquoi ? Le lavage débarrasse les aliments de tout résidu de terre pouvant contenir le parasite responsable de la toxoplasmose. Si ce parasite nous contamine pendant la grossesse, cela peut être grave pour bébé. Pour bien laver les fruits et les légumes, on les passe à l’eau deux fois. Si besoin, on les épluche pour les débarrasser de tout résidu de terre et d’éventuels parasites. Une règle à rappeler à tous ceux qui préparent les repas à la maison. Le dépistage de la toxoplasmose est systématique au début de la grossesse pour savoir si on est ou non immunisée. Il se fait par prise de sang. Si on a déjà eu la maladie, il n’y a pas de précaution spéciale à prendre car on est protégée. Pour connaitre les autres précautions spéciales à prendre, on peut lire la page sur l'hygiène alimentaire. On lave puis on épluche les fruits et légumes avant de les cuisiner ou de les manger. Pourquoi ? Afin de diminuer la quantité de substances chimiques, et notamment de pesticides, dans ce que l'on consomme. Sur la peau des fruits et légumes on trouve des résidus de substances chimiques utilisés pendant leur culture ou leur transport. C’est dans et sur la peau que vont se concentrer l’essentiel de ces substances. En les lavant avant de les éplucher, on élimine d’abord les résidus de substances chimiques et les micro-organismes présents en surface. On évite ainsi de contaminer la chair des fruits et légumes. En les épluchant ensuite, on enlève une grande partie des substances chimiques et on limite ainsi ces substances dans notre alimentation. Les aliments issus de l’agriculture biologique, « bio », et de l’agriculture raisonnée contiennent, en général, beaucoup moins de résidus de pesticides que les autres. On consomme au moins 5 fruits et légumes par jour. Dès le projet de grossesse, on pense aux folates. On privilégie les fruits et légumes de saison qui sont souvent moins chers et plus savoureux, et ceux produits localement. Si on le peut, on préfèrera les fruits et légumes bio. Pourquoi ? Les fruits et légumes sont riches en vitamines, en minéraux, en fibres. Leur effet favorable sur la santé a été démontré. Surtout, ils offrent une variété de saveurs. Tout ce qu’il faut pour conjuguer santé et plaisir. Certains légumes et fruits (épinards, mâche, melon, noix, châtaignes, pois chiches) contiennent de la vitamine B9 appelée aussi « acide folique » ou « folates ». Et ce, qu’ils soient frais, surgelés ou en conserve. La vitamine B9 joue un rôle essentiel dans le développement du bébé. Elle est importante pour le bon développement du système nerveux de bébé. Elle permet aussi de réduire les risques d’un retard de croissances ou de malformations graves du bébé. Le médecin ou la sage-femme doit systématiquement nous prescrire un complément en folate si on a un projet de bébé. On pense à le lui demander lors de la visite préconceptionnelle, s’il oublie. On lave et on épluche de façon épaisse les légumes racines, comme la patate douce. Pourquoi ? Du chlordécone peut se retrouver dans les légumes racines cultivés dans les Antilles françaises. Ce pesticide, qui n’est plus utilisé depuis les années 90, a contaminé les sols et l’eau. Il est considéré notamment comme un perturbateur endocrinien. Il peut avoir des effets sur la grossesse et augmente notamment le risque d’accouchement prématuré. Il est possible de limiter les substances chimiques dans notre alimentation. Pour cela, on adopte quelques habitudes : Avoir une alimentation variée Limiter certains aliments Limiter les produits ultra transformés : se faire plaisir en préparant des plats faits maison, dont on peut garder une partie au congélateur pour quand on a moins de temps Laver et éplucher les fruits et légumes Préférer certains aliments ayant un label bio. Pour en savoir sur les substances chimiques dans l’alimentation on peut lire la page dédiée. Par précaution, c’est zéro alcool pendant la grossesse. Tous les alcools sont à éviter : bière, vin, champagne, rhum, etc. Pourquoi ? Aujourd’hui, aucun spécialiste ne peut affirmer qu’un seul verre d’alcool soit sans risque pour la santé de bébé. Dès les premières semaines de la grossesse, le placenta laisse passer l'alcool. En ne buvant pas d’alcool pendant la grossesse, on évite des risques importants pour le développement du bébé : malformations des organes, en particulier du cerveau. Si on a consommé de l’alcool depuis le début de sa grossesse, et/ou si l'arrêt de l'alcool semble difficile voire impossible, il est possible de se faire aider. Le personnel soignant qui suit la grossesse peut répondre aux questions que l’on se pose. Des équipes spécialisées sont aussi à disposition. Elles accompagnent en toute discrétion et sans jugement les femmes enceintes ayant des difficultés avec l’alcool. On peut aussi aller sur www.alcool-info-service.fr. Pendant la grossesse, les aliments gras sont à limiter. Les matières grasses ajoutées (beurre, huiles…) peuvent être consommées tous les jours, mais en petite quantité. Pourquoi ? Manger trop gras augmente le risque de prise de poids et, plus tard, de développer une maladie cardio vasculaire. Pour autant, certaines matières grasses sont indispensables à notre organisme et au bon développement de bébé pendant la grossesse. Il faut donc varier les matières grasses que l’on consomme. Les matières grasses végétales (huiles d'olive, de colza, ...) sont à privilégier, tandis que les graisses d'origine animale (beurre, crème, …) doivent être limitées. On peut alterner l’huile de colza et l’huile de noix, qui sont riches en oméga 3, et l’huile d’olive. Le beurre est à réserver pour les tartines ou à consommer cru en noisette sur des légumes, par exemple. Même s’il est issu du lait, le beurre, comme la crème fraîche, est pauvre en calcium, et ne fait donc pas partie des « produits laitiers ». Pour aller plus loin, on peut consulter le site Manger-bouger. Enceinte, on achète des œufs bien frais, on les consomme rapidement, et on les fait cuire suffisamment. On évite si possible les recettes contenant des œufs crus (mousse au chocolat, mayonnaise maison, par exemple). Si on en fait quand même, on ne mange pas les restes, même conservés au réfrigérateur. Pourquoi ? Un œuf, dès que sa coquille est cassée, peut être contaminé par des microbes ou des parasites. Ces microbes ou parasites vont y trouver un très bon milieu pour se multiplier. Il est possible de limiter les risques d'infection par l'alimentation quand on est enceinte. Les œufs sont un aliment intéressant quand on est enceinte ou qu’on allaite. Ils permettent de varier les sources de protéines. On peut alterner dans la semaine volaille, viande, poissons, œufs et légumes secs. Faciles à préparer, il faut surtout bien faire cuire les oeufs. Pourquoi ? Les œufs apportent plusieurs éléments importants pour une bonne nutrition pendant la grossesse : des protéines ; de l’iode ; des vitamines (dont B9), des lipides. La vitamine B9 (folates) est essentielle avant la conception et pendant les premières semaines de grossesse. Elle a un rôle essentiel dans le développement du système nerveux du fœtus. Les œufs sont aussi une source intéressante d’iode et de vitamine A pour quand on allaite. Si on est végétarien(ne), il est possible d’avoir une alimentation équilibrée à condition d’appliquer certaines règles. Lorsqu’on élimine de son alimentation les produits à base de viande et le poisson, on limite l’apport de protéines. Nous avons besoin de protéines, et en particulier la femme enceinte et après la naissance, lorsqu’on allaite bébé. Quand on ne mange pas de viande, les œufs sont une alternative pour un apport en protéines animales. Protéines végétales et protéines animales se complètent avantageusement et aucune d’entre elles ne doit être négligée. Pour en savoir plus, on peut consulter cet article. A partir de 4 mois on peut donner à bébé une cuillère à café d’œuf dur écrasé, de temps en temps, puis plus régulièrement. Pourquoi ? Bébé peut commencer à découvrir toutes les familles d’aliments entre 4 et 6 mois même les aliments allergènes comme l'oeuf. On sait aujourd’hui que plus les enfants goûtent tôt les aliments à risque d’allergie, plus ils développent leur tolérance à ces aliments. Les œufs, comme tous les autres protéines (volaille, poisson, autres viandes) se consomment toujours très cuits. Cela évite les contaminations par des bactéries ou des parasites. Pendant la grossesse et l’allaitement, on évite de consommer du soja, ou des produits à base de soja. Pourquoi ? Le soja et les produits à base de soja contiennent des phyto-estrogènes. Ces hormones végétales pourraient s’avérer néfastes car ce sont des perturbateurs endocriniens. On retrouve par exemple les phyto-estrogènes dans le tonyu ou “jus” de soja, le tofu et les desserts à base de soja. En savoir plus en lisant la page sur les précautions alimentaires pendant la grossesse. On ne remplace pas le lait maternel ou les laits infantiles par des boissons végétales du commerce, comme le jus de soja. Pourquoi ? Les boissons végétales du commerce, même enrichies en calcium, ne répondent pas aux besoins nutritionnels des enfants de moins d’un an. Les boissons au soja et tous les produits à base de soja sont déconseillés avant 3 ans, car ils contiennent des phyto-estrogènes, Pour en savoir plus, on peut découvrir la brochure Pas à pas, votre enfant mange comme un grand. L’eau est la seule boisson recommandée. L’important est de boire dès que nous avons soif. Pourquoi ? L’eau peut être bue à volonté et quand on veut : avant, pendant et après les repas. Les autres boissons sont souvent trop sucrées. L'eau du robinet peut apporter des sels minéraux et des oligoéléments essentiels, comme par exemple du calcium et du magnésium. Pour en savoir plus, on peut consulter la page sur l'eau. Pour varier les plaisirs, on peut consommer l’eau dans des infusions non sucrées, parfumée avec des fruits. On peut mettre dans une carafe d’eau quelques gouttes de jus de citron ou des feuilles de menthe déjà rincées, ou des fraises et du basilic déjà rincés… On obtient ainsi une eau parfumée avec zéro sucre ajouté. On peut tester d’autres combinaisons, selon ses goûts. On peut utiliser l’eau du robinet pour la préparation des biberons de bébé, après avoir vérifié que l’eau de notre commune était potable. Pour vérifier que l’eau de notre commune est potable, on peut consulter : la carte interactive du ministère de la santé. le dernier contrôle sanitaire affiché dans notre Mairie ou sur le site de l'Agence régionale de santé. la note de synthèse qui accompagne notre facture d’eau une fois par an. Si on habite dans un immeuble en copropriété, on peut demander au syndic de copropriété, c’est lui qui reçoit ces informations. Pourquoi ? Elle est sûre, économique et respectueuse de l’environnement. En France, l’eau du robinet est l’aliment le plus contrôlé. Ce sont les Agences Régionales de Santé (ARS) qui sont responsables de ce contrôle, à tous les niveaux de la chaîne de production et jusqu’à notre robinet. Pour être jugée potable, elle doit respecter une soixantaine de paramètres. Par exemple, sont enlevés des éléments dangereux pour la santé : bactéries, virus, parasites, pesticides, nitrates, excès de sels minéraux, etc…. On adopte quelques bonnes habitudes quand on utilise l'eau du robinet pour les biberons : Ne pas mettre le goulot du biberon en contact avec le robinet. Utiliser de l’eau froide Nettoyer régulièrement la tête du robinet. S'il est équipé d’un diffuseur, détartrer celui-ci régulièrement. Pour cela, dévisser le diffuseur, le mettre dans un verre de vinaigre blanc. Attendre quelques heures, bien le rincer et le remettre en place. Ne pas utiliser d'eau ayant été filtrée, que ce soit via une carafe filtrante ou par tout autre type de traitement de l’eau installé au domicile. Dans les habitats anciens (construits avant 1948), les canalisations d'eau peuvent être encore en plomb. Si on a une canalisation en plomb, on fait couler l’eau au moins 3 minutes avant de l’utiliser. Jusqu’à 3 ans, on continue à donner beaucoup de lait à bébé, environ 500mL par jour. Pourquoi ? A partir de 1 an, même si bébé mange d’autres produits laitiers, il a toujours besoin de boire du lait. L’allaitement maternel est toujours possible. Sinon, à partir de 1 an et jusqu'à 3 ans on donne si possible du « lait de croissance ». On peut aussi alterner le lait de croissance et du lait de vache entier UHT (un bol ou biberon sur deux par exemple). Si on souhaite utiliser de l’eau en bouteille pour les biberons, on vérifie bien sur l’étiquette qu’elle convient aux nourrissons. On peut aussi utiliser l'eau du robinet la plupart du temps. Pour en savoir plus on consulte la page sur l'eau. Pourquoi ? Toutes les eaux en bouteille ne conviennent pas aux nourrissons. C’est le cas par exemple de l’eau gazeuse. Il faut que l’eau soit faiblement minéralisée. Pour faire un biberon, l’idéal est de choisir une eau en bouteille : dont la minéralisation totale est égale ou inférieure à 1 000 mg/litre, ne contenant pas plus de 0,3 mg de fluor par litre si notre pédiatre a prescrit à bébé un apport en fluor. Cela passe à 0,5 mg par litre si ce n’est pas le cas, dont les nitrates ne dépassent pas 10 mg par litre. Après ouverture, la bouteille se conserve au réfrigérateur, bien rebouchée et doit être utilisée dans les 24 heures. Pour en savoir plus, on peut lire la page sur l'eau. Il est recommandé de ne pas consommer plus d’un verre de jus de fruit par jour et, de préférence, de boire celui qu’on aura pressé nous-même. L’eau est la seule boisson essentielle et indispensable à l’organisme. Pourquoi ? Les jus de fruits, quels qu’ils soient, sont très sucrés (même ceux « sans sucres ajoutés » !) et pauvres en fibres. Contrairement à ce qui est souvent mentionné sur les emballages, un verre de jus de fruits ne correspond pas à une portion de fruit. Le jus de fruit pressé ne correspond pas non plus à une portion de fruit. Par contre, le fruit entier, tel que l’orange ou la pomme, contient bien plus de fibres que son jus. En plus, pour maitriser son poids pendant la grossesse, il est préférable de privilégier des aliments que l’on croque : après avoir mangé une orange ou une pomme, on se sent plus rassasié qu’après avoir bu un verre de jus du même fruit. Toutes les boissons sucrées, aromatisées aux fruits, sodas (même light) ou nectars de fruits apportent beaucoup trop de sucre et très peu de fibres. Elles sont donc à éviter. Comment adapter son alimentation pour l'arrivée de bébé ? L’espace réfrigérateur nous délivre de nombreux conseils pour la grossesse et les premières années de bébé.
Icône chambre
Pendant la grossesse, on se repose le plus possible. Pourquoi ? Le repos et le respect des cycles de sommeil réduisent les effets du stress et du surmenage. Même si cela est parfois compliqué avec le quotidien ou si l’on a d’autres enfants. Si les troubles du sommeil sont récurrents ou persistants, il faut les signaler au professionnel qui suit notre grossesse. Il analysera les causes potentielles pour améliorer notre sommeil. Pour aller plus loin, consulter la page « Les petits maux de la grossesse ». Dans les premiers temps après la naissance, et en particulier pour la maman, on essaye de dormir ou de se reposer à chaque fois que bébé dort. Pourquoi ? La grossesse puis l’accouchement sont particulièrement fatigants et il faut parfois plusieurs semaines pour récupérer. La majorité des femmes qui viennent d’accoucher sont très fatiguées et le plus simple pour se reposer est de suivre le rythme de bébé. Même si ce ne sont pas des heures auxquelles on se repose d’habitude. Pour se reposer, on peut s’allonger dans son lit en écoutant de la musique si cela nous plaît. Si bébé dort dans nos bras, on peut s’installer dans une position confortable, bien calée, et fermer les yeux, sans penser à ce qu’il y a à faire à la maison, en profitant de la présence de bébé pour se détendre. La vie sexuelle est tout à fait possible durant la grossesse. Sauf si avis médical contraire. Pourquoi ? La vie sexuelle est tout à fait compatible avec la grossesse en respectant les désirs et les possibilités de chacun. Certaines positions peuvent être inconfortables pour la femme enceinte. On privilégie celles qui ne l’écrasent pas. Le désir sexuel est variable en fonction du terme de la grossesse. Les changements émotionnels, les changements dans la tête et dans le corps, les représentations... tant de la mère que du partenaire, peuvent avoir un impact important sur la sexualité dans le couple. L’important, c’est d’oser en parler ensemble et si besoin avec un professionnel de santé. Pour en savoir plus, consulter la page « Le couple pendant la grossesse ». Les 6 premiers mois et si c’est possible, bébé dort dans la chambre de ses parents et dans son propre lit. On vérifie que bébé est couché sur le dos. Pourquoi ? Pour sa sécurité et en particulier pour réduire le risque de mort inattendue du nourrisson. Etre dans la même chambre ne signifie pas être dans le même lit. Dès sa naissance il est mieux que bébé ait son propre lit. Dormir près de bébé contribue à le rassurer et permet de s’en occuper plus facilement pendant la nuit. Dès la naissance, on met bébé à plat, sur le dos, et sur un matelas ferme. On s’assure toujours que rien ne puisse venir recouvrir son visage quand il dort : pas de tour de lit, de doudou, d’oreiller, de coussin d’allaitement, de draps mal fixés, etc… Un drap housse bien fixé et une turbulette à la bonne taille permettent d’éviter les risques d’étouffement. On peut retrouver d’autres conseils sur le sommeil de bébé en toute sécurité sont sur le site ameli.fr. On repère les besoins de sommeil de bébé et on s’adapte à son rythme pour organiser les journées. Pourquoi ? Chaque enfant a son propre rythme, ses besoins, son tempérament. Il est inutile d’essayer de le changer ou de lui imposer le nôtre. Il faut le laisser dormir et se réveiller tout seul. Dans les trois premiers mois, bébé va beaucoup dormir, se réveiller quand il a faim, y compris pendant la nuit. Il ne fait pas vraiment la différence entre le jour et la nuit. Petit à petit, on va apprendre à reconnaitre les signes d’avant endormissement : bébé baille, se frotte les yeux… Bien sûr, on peut quand même continuer à avoir une vie sociale et sortir. On repère petit à petit le matériel dans lequel bébé parvient à faire ses siestes quand il n’est pas à la maison : landau, écharpe de portage, porte bébé, lit parapluie… Pour en savoir plus sur le sommeil de bébé, on peut consulter la page « le sommeil de bébé ». Quand les pleurs de bébé deviennent insupportables, on ne le secoue pas. Pourquoi ? Secouer bébé peut le laisser handicapé à vie. En moyenne un bébé peut pleurer jusqu’à 2 heures par jour. Mais certains bébés pleurent plus que d’autres. Il peut être difficile de comprendre pourquoi un nouveau-né pleure. On peut être déconcerté, et ne plus supporter ses pleurs mais il ne faut jamais secouer bébé. Si on ne supporte plus les pleurs de bébé, on ne crie pas, on ne le secoue pas, mais on couche bébé dans son lit (sur le dos) et on quitte la pièce. Dans le lit aménagé selon les règles de sécurité, bébé ne risque rien. Cela nous laisse le temps d’aller chercher du soutien (famille, ami, voisin…) ou de prendre quelques minutes pour se calmer. Cela ne veut pas dire qu’il faut mettre bébé dans son lit à chaque fois qu’il pleure. Au contraire, le bébé qui pleure cherche à exprimer un besoin. On le prend dans les bras, on le berce et on l’observe pour trouver ce qui ne va pas. Pour en savoir plus, on peut consulter la page sur les pleurs de bébé. Lorsqu'on couche bébé, et qu’il fait frais, on peut le couvrir avec une turbulette, une gigoteuse, ou encore un surpyjama. Et ce, pour la sieste ou la nuit. Pourquoi ? Utiliser une turbulette, une gigoteuse ou un surpyjama permet d’éviter tout risque d’étouffement et d’hyperthermie. Il est fortement déconseillé d’utiliser un drap, une couverture ou une couette. Cela risquerait de recouvrir le nez et la bouche de bébé. On couche bébé sur le dos, seul dans son lit. Le matelas doit être ferme, aux dimensions du lit et recouvert d’un drap-housse ajusté. Pour en savoir plus, on peut consulter la page « Eviter les accidents domestiques des enfants », ou cliquer sur d’autres objets. La meilleure protection contre les moustiques est l’utilisation d’une moustiquaire imprégnée d’insecticide. Il est important de se protéger des moustiques qui piquent la nuit. Pourquoi ? Les moustiques peuvent transmettre certaines maladies infectieuses. Si on est enceinte, les conséquences sur le fœtus peuvent être lourdes (comme avec le zika). Si la future mère ne peut pas éviter les zones où le paludisme, la dengue, le chikungunya, ou le zika sont présents, le médecin peut proposer les modes de prévention les plus appropriés. Pendant la grossesse, on choisit le produit anti moustique qui ne contient pas de substances chimiques interdites. Une fois qu’on allaite, on peut l’utiliser en respectant les précautions d’usage. On veille à ne pas en appliquer au niveau des seins et à se laver les mains après application. En revanche, pour bébé, aucun répulsif cutané ne doit être utilisé avant l’âge de 6 mois. Il faut aussi éviter qu’il soit en contact direct ou puisse mettre à la bouche la moustiquaire. De nombreux rendez-vous sont à prendre pour le suivi médical de la grossesse et les examens. Noter ces rendez-vous permet de ne pas les oublier. Il est important d’être accompagnée tout au long de la grossesse par des professionnels. Pourquoi ? Se faire bien surveiller pendant sa grossesse permet de rester sereine et de se donner les meilleures chances d’une grossesse en pleine forme. Les rendez-vous avec les professionnels sont aussi des occasions de poser toutes les questions qui nous viennent au fur et à mesure que la naissance approche. Le suivi médical de grossesse comporte habituellement sept consultations médicales, des analyses de sang et d’urines ainsi que des échographies. Cela peut évoluer selon le déroulement de la grossesse au fil des mois. Consulter le site d’ameli.fr pour en savoir plus. Après l’accouchement, on bénéficie d’un suivi médical pour vérifier qu’on récupère bien physiquement, et aussi mentalement. Noter ces rendez-vous permet de ne pas les oublier. Il est important de se faire suivre aussi une fois que bébé est là. Pourquoi ? Récupérer de la grossesse et de l’accouchement est important pour la femme, et aussi pour le bébé. En prenant soin de sa santé physique et mentale, on contribue à prendre soin de son bébé. Le suivi médical après l’accouchement se compose de deux rendez-vous obligatoires : la consultation médicale post-natale et l’entretien post-natal précoce. D’autres sont recommandés. On n’hésite pas à voir le médecin ou la sage-femme en dehors des consultations proposées, notamment si on ressent des choses qui nous inquiètent. Le suivi médical de bébé est composé la première année de onze examens de santé pris en charge à 100%. Noter ces rendez-vous permet de ne pas les oublier. Il est important de faire suivre régulièrement la santé de bébé. Pourquoi ? Les consultations de suivi de bébé sont l’occasion de faire le point sur son bon développement avec un professionnel de santé. Ce peut être un médecin généraliste, un pédiatre, les professionnels du centre de PMI ou encore la sage-femme pour les premiers jours. C’est le moment de poser toutes ses questions, sur notre bébé qui grandit, grossit, fait de nouvelles choses … Faut-il changer son alimentation ? Quand faut-il le vacciner ? Ses pleurs sont-ils normaux ? Le suivi médical de bébé, ce sont des examens où on peut aussi poser toutes nos questions. Ces examens ont lieu : dans les 8 jours qui suivent la naissance, au cours de la 2ème semaine, avant la fin du 1er mois, à 1, 2, 3, 4, 5, 8, 11 et 12 mois. Ensuite, il y a un examen entre 16 et 18 mois, un autre entre 23 et 24 mois. La température dans la pièce où dort bébé doit être modérée. Il est recommandé une température de 19° C. Pourquoi ? Modérer la température de la pièce où dort bébé permet d’éviter le risque de mort subite du nourrisson. Un enfant s'acclimate mieux au froid qu'à la chaleur. Il suffit de le couvrir avec une turbulette ou une gigoteuse. On pense aussi à aérer régulièrement la pièce pour renouveler l'air. L'air dans la chambre ne doit être ni trop humide, ni trop sec. Consulter la page « Améliorer la qualité de l'air intérieur » pour en savoir plus. La meilleure façon d’avoir un air de bonne qualité à la maison est d’aérer quotidiennement, d’être équipé d’une ventilation, et de limiter l’émission de polluants. Pourquoi ? L’efficacité des différents épurateurs d’air proposés n’est à ce jour pas prouvée, et ce quelle que soit la technologie utilisée. Selon une Expertise de l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail. Consulter la page « Améliorer la qualité de l'air intérieur » ou en cliquant sur d’autres objets de la chambre. Que ce soit par téléphone, ou en se rencontrant, c’est toujours bien de partager nos questionnements, échanger nos « trucs » et « astuces » avec d’autres parents. L’idée est de ne pas rester seul avec nos questions, nos inquiétudes, le rôle de l'entourage des parents est important. Pourquoi ? Il n’y a rien de mieux que le partage d’expérience. Mais il ne faut pas hésiter ensuite à trier ce qui est intéressant et peut s’appliquer pour nous et notre bébé… ou pas. Voir que tout ne se passe pas non plus comme prévu chez les autres est rassurant. On prend ainsi plus facilement du recul sur notre propre vie de famille. On peut aussi trouver des réponses rapides à nos questions du quotidien grâce aux forums/groupes de discussion, dont ceux des associations. L’essentiel est de trouver un espace d’écoute bienveillant et adapté à nos besoins. Il existe des associations de parents bénévoles pour aider les jeunes parents. Elles peuvent être locales ou faire partie d’un réseau national, elles sont le plus souvent thématiques. Pour les associations locales, faire sur internet la recherche suivante : « association parentalité/périnatalité + n° de département ». Si on vit des situations de violences dans le couple, on peut appeler gratuitement le 3919 ou contacter une plateforme de signalement. Il est important d’en parler et de ne pas rester seule. On peut aussi en parler à une personne en qui on a confiance, un professionnel de santé ou du social, une association spécialisée. Pourquoi ? La violence au sein du couple a des conséquences importantes sur la santé de la mère et du bébé. Lorsque la mère subit des violences cela constitue un danger pour elle et son enfant. Cela peut causer peur, tristesse, culpabilité, mal-être, stress, isolement, perte d’estime… Cela perturbe la grossesse et peut également impacter le développement du bébé en créant de l’insécurité et du stress. En cas d’urgence, cinq numéros gratuits peuvent être composés à partir d’un téléphone fixe ou portable, même bloqué ou sans crédit. Le 17 pour joindre la police et la gendarmerie. Le 112 pour accéder aux services d’urgence, partout au sein de l’Union européenne. Le 15 pour les urgences médicales. On peut y joindre le service d’aide médicale urgente (SAMU) 24h/24. Le 18 pour les pompiers. Le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes, qu’elles soient victimes ou témoins d’une situation d’urgence. Enceinte, on évite une exposition excessive à la lumière bleue des LED, pendant la nuit et avant le coucher. Les smartphones, tablettes, ordinateurs portables, liseuses, télévisions, lampes… sont souvent équipés de LED. Pourquoi ? Une exposition excessive à la lumière bleue peut avoir des effets sur les cycles de sommeil de l’enfant à naitre. Pour en savoir plus sur le sommeil de bébé, on peut lire la page « Le sommeil de bébé ». Juste après l’installation d’un meuble neuf, on aère plus souvent. Pourquoi ? Une aération régulière permet d’évacuer les polluants présents dans la pièce. Les meubles, colles, vernis, peintures, papier peints, revêtements au sol émettent en effet des composés organiques volatils (COV) qui se diffusent dans l’air très longtemps. Les canapés et articles d’ameublement contiennent des substances chimiques. On privilégie les meubles avec un label environnemental de qualité. Ce sont ceux qui vont émettre le moins de COV. On peut en savoir plus sur les labels en consultant la page « Les étiquetages des produits chimiques ». En début de grossesse, les futurs parents ont un temps de dialogue bien particulier avec un professionnel : l’entretien prénatal précoce. On peut le préparer à deux en réfléchissant à ses conditions de vie avec bébé, et en listant ses questions, sur un carnet par exemple. Pourquoi ? Parce que pendant l’entretien prénatal précoce on va parler de sa situation, de son travail, de sa vie de couple, de son logement… C’est important d’y avoir réfléchi avant, pour être bien accompagnés, par les bons professionnels. C’est aussi à ce moment qu’on planifiera les séances de préparation à la naissance. L’entretien prénatal précoce doit nous être proposé dès que l’on déclare sa grossesse, par le médecin ou la sage-femme. Ce n’est pas une consultation médicale, mais un temps de dialogue pour anticiper les aides dont on peut avoir besoin. Plus d’infos sur les séances de préparation à la naissance et à la parentalité. Après la naissance, écrire peut nous aider à gérer les changements, et faciliter l’adaptation à notre nouvelle vie. En écrivant la liste de choses à faire, celles déjà réalisées, la répartition des tâches au sein du couple, on se libère un peu de charges. Pourquoi ? Dans les premiers temps, bébé évolue très vite et il faut s’adapter en permanence. Les routines changent, les tâches ménagères augmentent. Concilier vie familiale et vie professionnelle n’est pas toujours évident. Le carnet peut aussi permettre de décrire ses émotions et comment on se sent. En mettant une date à nos écrits, on pourra repérer si les émotions négatives durent longtemps. Il sera alors important de demander de l’aide. On peut également écrire les évolutions de bébé. Ce qu’il fait de nouveau, la façon dont il communique avec nous, ses mimiques, ses rythmes. C’est agréable de constater la vitesse de ses progrès et notre capacité à l’accompagner. Si on n’aime pas écrire, on peut dessiner ou tout simplement parler avec notre conjoint.e ou des proches. Ce qui compte c’est de ne pas tout garder pour soi et partager ses difficultés pour être écouté, accompagné ou trouver de l’aide. On peut équiper nos prises électriques de cache-prises et expliquer à bébé le plus tôt possible qu’il ne faut pas toucher aux prises électriques. Pourquoi ? Si les prises ne sont pas sécurisées, bébé risque de vouloir y mettre ses doigts ou un objet métallique. Il pourrait alors s’électrocuter. Dès que bébé commence à se déplacer à quatre pattes, il a envie de découvrir et de toucher tout ce qu’il entoure. Les prises électriques peuvent l’intriguer et l’attirer. En cas d’accident ou de doute sur la gravité de l’accident, on peut contacter des numéros d’urgence. On peut contacter : Le 15 pour le samu Le 18 pour les pompiers Le 112 pour le numéro d’urgence européen Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. On peut trouver sur le site ameli.fr les bons réflexes à adopter en cas d’accidents. Si cela est possible, on sécurise les portes avec un bloque-porte. On apprend à bébé à ne pas claquer les portes, et à ne pas laisser ses doigts dans l’encadrement d’une porte. On fait particulièrement attention aux portières de voiture ou aux portes d’entrée plus lourdes et plus coupantes. Pourquoi ? Si la porte claque et se referme sur les doigts de bébé, cela peut avoir des conséquences esthétiques ou sur la motricité de la main. Les accidents de la main sont fréquents alors mieux vaut prendre quelques dispositions. En cas d’accident, on peut contacter des numéros d’urgence. On peut appeler : Le 15 pour le samu Le 18 pour les pompiers Le 112 pour le numéro d’urgence européen Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. Le site ameli.fr donne les bons réflexes à avoir en cas d’accident. On peut installer des bloque-porte aux placards qui contiennent des produits de ménage ou de bricolage. Pourquoi ? Si bébé avale ces produits toxiques, cela peut avoir des conséquences graves pour sa santé. On trouve ces dispositifs de sécurité dans les magasins de bricolage ou de vente d’articles de puériculture, de meubles, etc. Quand bébé commence à se déplacer seul, c’est le moment de s’équiper ! Il est souvent curieux d’explorer son environnement, de toucher et de porter à la bouche ce qu’il découvre. L’utilisation d’huiles essentielles est déconseillée pendant la grossesse, quand on allaite, ou pour bébé. Pourquoi ? Les huiles essentielles contiennent des composés chimiques en grande concentration qui peuvent être parfois nocifs pour la santé. Pour obtenir des conseils pour utiliser les huiles essentielles en toute sécurité, on peut consulter le dépliant de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes). Profitons de toutes les occasions pour interagir avec bébé ! Peu importe le moment, l’important c’est de prendre du plaisir à être ensemble, d’être attentif et réactif à ce qu’exprime son bébé. Pourquoi ? Les interactions avec un adulte attentif sont essentielles pour le développement du cerveau de bébé. Chaque fois que bébé comprend qu’il peut agir sur son environnement et sur les gens qui l’entourent, des nouvelles connexions se créent dans son cerveau. Il y a plein de façons différentes d’interagir avec son bébé, même s’il ne sait pas parler. Dès le 4ème mois de grossesse, caresser et parler au ventre de la maman est déjà une façon d’interagir avec bébé. A la naissance, même si bébé ne parle pas, il est sensible à tous nos moyens de communication : le toucher, les regards, les gestes, nos expressions du visage, le ton de notre voix, nos mots…. Les mots ou les gestes violents (fessées, menaces…) sont interdits par la loi. Pourquoi ? Ce sont des violences éducatives ordinaires et elles ont des conséquences sur le développement et la santé de l’enfant. On sait aujourd’hui que ces violences éducatives ordinaires ne sont pas efficaces pour changer le comportement de son enfant. On peut tout à fait poser des limites à son enfant sans violence : plein d’astuces sont proposées sur le site de mpedia. On peut lire ou regarder des livres avec bébé, qu’il soit tout petit ou plus grand. Pourquoi ? La lecture favorise le développement du langage et le lien d’attachement parent-enfant. La lecture peut faire partie de notre routine du soir. Bébé a besoin de routines, surtout au moment du coucher car cela le rassure. Pour en savoir plus, on peut lire la page « Installer des routines avec bébé ». On peut laisser son bébé mordiller ses livres ou jouer avec. On peut choisir des livres à toucher proposant différentes textures pour surprendre les petites mains de bébé. Pourquoi ? Quand bébé est tout petit, c’est sa façon de se familiariser avec les livres. Cela l’éveille au plaisir de la lecture et du langage. On peut se renseigner à la mairie pour savoir s’il y a près de chez soi des ludothèques ou des bibliothèques par exemple. Ces lieux nous permettent de découvrir et d’emprunter de nombreux livres à moindre coût, de passer un moment de sortie agréable et parfois, de profiter d’activités ou d’événements. On n’hésite pas à proposer à bébé des jouets ou objets musicaux adaptés à son âge. Pourquoi ? La découverte des sons, des bruits de la nature, de la musique contribue à la construction du cerveau de l’enfant. Si on offre à bébé des jouets musicaux, on préfère les jouets qui permettent de baisser le volume et de varier les sonorités. Les bébés n’ont pas le réflexe de se protéger des bruits trop forts, il est donc important de veiller à protéger bébé des bruits intenses. On peut proposer à bébé des jouets dès son plus jeune âge. Pas besoin de matériel compliqué, les jouets tout simples font très bien l’affaire. Pourquoi ? Lorsqu’il joue, tout seul ou avec nous, bébé développe sa motricité, sa concentration, sa patience et sa créativité. Les jeux sont des moments de découverte qui permettent à bébé de découvrir et de mieux comprendre son environnement. Bébé découvrira ses jeux différemment au rythme de son développement. Avant 4 mois, bébé pourra seulement ouvrir et tendre la main vers les objets que nous lui proposons. Puis il saura les attraper et apprendra peu à peu à les manipuler de plus en plus habilement. Pour en savoir plus, on peut aller sur la page « Les étapes du développement de bébé ». On peut laisser bébé jouer seul de temps en temps, en l’installant dans un espace sécurisé avec ses jeux. On pense à garder un œil sur lui en vaquant à ses occupations. Pourquoi ? En jouant librement, à son rythme, bébé développe son autonomie et sa créativité. Bébé a besoin d’interactions avec des adultes, mais jouer tout seul de temps en temps est aussi très bénéfique. Mieux vaut laver fréquemment les jouets, doudous ou tétines de bébé. Pourquoi ? Bébé porte souvent les objets à sa bouche : s’il y a du plomb dans le logement ou dans les sols, cela peut le contaminer. Pour en savoir plus, on peut aller sur la page « Eviter l’exposition au plomb ». Si on habite dans un logement construit avant 1949, on nettoie régulièrement le sol avec du matériel spécifique et on évite de placer le lit de bébé à côté d’une peinture abîmée. On peut utiliser une serpillière humide ou un aspirateur équipé d’un filtre très haute efficacité (THE) ou high Efficiency Particulate Air (HEPA). De temps en temps, cela fait du bien de prendre du temps pour une activité qui nous plaît ou pour prendre soin de soi. Pourquoi ? Avec l’arrivée de bébé, on peut ressentir beaucoup de fatigue. On a alors besoin de s’accorder un peu de temps pour recharger nos batteries. Pour que chacun puisse profiter de ces moments, il est parfois nécessaire de revoir l'organisation de notre quotidien avec notre partenaire Une activité physique modérée et adaptée permet de réduire le stress. Le yoga, par exemple. Pourquoi ? L’activité physique stimule notre corps et notre mental. Elle peut réduire les états d’anxiété et de dépression. Elle facilite la prise de conscience de notre corps. Certaines activités fondées sur la respiration permettent de mieux se connaître. Au quotidien, elle a un effet bénéfique sur le bien-être et la qualité de vie. Elle agit directement sur le sommeil en augmentant sa quantité et sa qualité. Et ce, dès le début avec une pratique régulière. L’activité physique permet de sécréter les hormones du bien-être que sont les endorphines et la dopamine. Les endorphines sont une source de plaisir et un puissant anti-douleur. La dopamine est l'hormone du plaisir, et de la vigilance. Grâce à elle on se sent moins fatigué et plus productif. Elles aident à chasser le stress, la fatigue, et à retrouver notre énergie. Nous en avons besoin pendant la grossesse, pour l’accouchement et une fois que le bébé est là. On n’utilise jamais plus de deux heures un chauffage mobile d’appoint à combustion. On appelle aussi ce type de chauffage poêle à pétrole ou à gaz. Pourquoi ? Une mauvaise combustion diffuse dans la pièce du monoxyde de carbone (CO), gaz que l’on ne perçoit pas et est très toxique. Un défaut de ventilation, un défaut de l’appareil ou un usage prolongé peuvent entrainer la production de CO. Les premiers signes d’intoxication au CO sont des maux de tête, des nausées/vomissements ou des vertiges. Si plusieurs personnes dans la même pièce présentent ces symptômes, c’est un signe d’alerte. Dans ce cas, on appelle immédiatement les secours (112) et on sort à l’extérieur. Toute exposition au monoxyde de carbone chez une femme enceinte entraine un passage en caisson hyperbare à l’hôpital afin d’évacuer au plus vite le CO du corps. On éloigne bébé du chauffage ou de tout appareil électroménager chaud, et on lui explique le plus tôt possible qu’il pourrait se faire mal en se brûlant. Pourquoi ? Bébé pourrait se brûler en touchant le chauffage électrique car sa peau est très fragile et sensible aux températures chaudes. Si bébé s’est brûlé, on passe sous l’eau fraiche la partie brûlée pendant 5 à 10 minutes. Et on contacte les numéros d’urgences pour connaître les soins à lui apporter. On peut contacter : Le 15 pour le samu Le 18 pour les pompiers Le 112 pour le numéro d’urgence européen Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. On peut trouver sur le site ameli.fr les bons réflexes à adopter en cas d’accidents. On peut par exemple lire pour se divertir, se changer les idées, s’informer. L’important est de prendre du temps pour soi. Pourquoi ? Lire, parmi d’autres activités, peut permettre de prendre du recul. Cela contribue de façon importante à notre équilibre psychologique et notre bien-être. On privilégie les petites choses qui nous font plaisir. Attention toutefois à la masse de conseils donnés par les magazines. Si lire permet de se détendre et de sortir de ses préoccupations, les conseils donnés par les médias peuvent parfois être anxiogènes. Les professionnels sont les mieux placés pour nous accompagner et répondre de façon personnalisée à nos questions relatives à notre grossesse. Retrouver plus d’infos sur les pages « Suivi médical ». Grâce aux séances de préparation à la naissance et à la parentalité, on peut bien préparer son séjour à la maternité. Pourquoi ? Ces séances sont le bon moment pour demander comment avoir un séjour en maternité bien confortable. Les séances de préparation à la naissance et à la parentalité sont réalisées par un médecin ou une sage-femme. On y prépare - seule, en couple ou en groupe - le déroulement de la grossesse, de l’accouchement et des suites de couches. On peut visiter la maternité où on va accoucher, mieux connaître le rôle des différents professionnels qui y travaillent. Beaucoup de maternités remettent une liste de conseils pour les affaires à apporter pour son séjour. Dans un sac ou une valise, on rassemble des vêtements, serviettes, doudous, etc. pour bébé et maman en fonction de nos envies et des suggestions de notre sage-femme ou de la maternité. Les séances de préparation à la naissance et à la parentalité sont souvent collectives. Cela favorise les échanges entre futurs parents. Elles peuvent parfois être individuelles. Certaines sont ouvertes aux futurs papas pour leur expliquer le déroulement de l’accouchement. Pour en savoir plus, consulter la page « Participer aux séances de préparation à la naissance et à la parentalité ». Préparer sa valise de maternité, c’est aussi un moment pour faire le point sur ses émotions en lien avec l’arrivée de bébé. Pourquoi ? L’arrivée de bébé est un moment particulier. Préparer positivement l’arrivée de bébé, c’est aussi faire le point sur les émotions que cela crée chez nous, et en parler sans honte. On sera alors plus apaisé, attentif et sensible pour accueillir bébé dès la naissance. Suivant ce qu’on a vécu pendant sa propre enfance, suivant que bébé était attendu ou non, suivant la relation de couple… on ressent des émotions nouvelles, positives ou négatives. Ce n’est pas toujours simple de comprendre ses émotions et trouver les bons mots. On peut trouver cela plus facile, en posant sa main sur le ventre pour être en contact avec bébé. On prend alors le temps d’imaginer et de décrire à haute voix (ou en l’écrivant sur papier) la position de bébé dans l’utérus, sa taille, s’il bouge et ce qu’il ressent. Puis on répond à la question, « comment je me sens ici et maintenant lorsque j’imagine bébé ? ». On peut également consulter la page « Les émotions pendant la grossesse ». Pendant la grossesse, on consulte son médecin ou sa sage-femme avant tout départ en voyage pour bien se préparer. Pourquoi ? Avant de voyager, il est nécessaire de prendre quelques précautions. Certaines destinations sont à éviter. Le professionnel de santé fera le point avec nous sur les possibilités ou non de voyager en avion ou en voiture. Selon les destinations, il est important d’adopter les bons gestes et d’éviter tous risques infectieux. II faudra peser, avec le professionnel, le pour et le contre. Les précautions concernant le risque infectieux sont les mêmes que celles en France. Certaines destinations nécessitent des vaccinations ou des médicaments de prévention. Pour en savoir plus, on peut consulter la page « Voyager avec bébé ». On ne laisse pas le lit à côté d’une peinture abîmée, si on le peut. Dans tous les cas, on nettoie régulièrement le sol avec une serpillière humide et/ou un aspirateur équipé d’un filtre très haute efficacité (THE) ou high Efficiency Particulate Air (HEPA) Pourquoi ? Du plomb peut se trouver dans la peinture, surtout dans les logements construits avant 1975 et particulièrement pour ceux construits avant 1949. Cela peut entraîner une intoxication au plomb appelé saturnisme. En cas de doute sur une exposition passée ou présente au plomb, le mieux est d’en parler au professionnel qui suit la grossesse. Ce peut être dès la consultation de préparation à la grossesse ou lors de l’examen du 4ème mois de grossesse par exemple. On aère son logement 10 minutes minimum, tous les jours, matin et soir. On aère systématiquement lors du ménage et des travaux de bricolage. Pourquoi ? Aérer permet de renouveler l’air de la pièce, d’évacuer les polluants et l’excès d’humidité. Le mobilier, les objets de décoration, les revêtements du sol ou des murs, les produits ménagers et de bricolage peuvent diffuser des polluants dans l’air pendant longtemps. Notre respiration et notre transpiration sont source d’excès d’humidité. Si l’air n’est pas suffisamment renouvelé pour évacuer l’excès d’humidité, les moisissures se développent sur les murs, et les acariens dans la literie, les tapis et la moquette L’aération doit être parfois adaptée selon la saison et le lieu d’habitation. En hiver, si cela est possible, on baisse la puissance des appareils de chauffage pendant l’aération, En été, s’il fait très chaud, on privilégie les heures les plus fraîches, Si on habite à côté d’une route, on préfère les moments où il y a le moins de trafic, Si on habite à côté d’une zone agricole, on n’aère pas en cas d’épandages. On ne laisse jamais bébé seul sur un balcon ou dans une pièce avec une fenêtre ouverte. Et on ne laisse jamais de meuble (chaise, caisse, table, etc.) sous une fenêtre car bébé pourrait les escalader pour ouvrir la fenêtre. Pourquoi ? Bébé pourrait tomber par la fenêtre ou passer entre les barreaux d’un balcon. Ces accidents arrivent souvent le printemps ou l’été car on ouvre plus souvent les fenêtres. Et cela arrive même quand un adulte est présent dans une autre pièce du logement. Alors mieux vaut être attentif pendant cette période de l’année ! Comment adapter sa vie quotidienne à la maison pour l'arrivée de bébé ? L'espace chambre nous délivre des conseils sur de nombreux sujets.
icon salle de bain
On choisit bien le moment du bain, pour qu’il reste un moment d’échange et de plaisir avec bébé. Pourquoi ? Prendre un bain demande de l’énergie au bébé et au parent. Trop de fatigue ou d’énervement chez l’un ou l’autre peut transformer ce moment en corvée. Or, le bain est un moment de découverte de nouvelles sensations pour bébé. On accompagne ces découvertes par des paroles, regards, gestes doux et attentifs, afin que bébé soit confiant. Un bain tous les deux trois jours suffit en matière d’hygiène, donc on n’hésite pas à faire sauter le bain si on pense que ça va être plutôt la crise qu’un bon moment passé ensemble. Dans les premiers mois, on fait attention à ce que le bain ne dure pas trop longtemps. Et ce, même si on échange avec bébé. Cela évite que bébé prenne froid. Pour en savoir plus sur les petits soins quotidiens et la toilette de bébé, on peut consulter la page sur l'hygiène de bébé. On ne laisse jamais bébé sans surveillance dans une baignoire, une bassine d’eau, une piscine gonflable, etc. Pourquoi ? Un bébé peut se noyer en moins de 2 minutes dans quelques centimètres d’eau. Lors du bain, il doit être sous la surveillance constante d’un adulte responsable. Les sièges, transats ou supports de bain, ne doivent pas être considérés comme des accessoires protégeant de la noyade. Si on doit s’absenter quelques minutes dans une autre pièce alors qu’on baigne bébé, on le sort de l’eau, on l’enroule dans une serviette et on le pose dans son lit sur le dos ou au sol dans un lieu sécurisé. Lorsqu’on baigne bébé, on vérifie toujours la température de l’eau. Pour cela on peut utiliser un thermomètre de bain. La température idéale est à 37°C, ce qui permet à bébé de maintenir la température de son corps. On évite ainsi des brûlures qui peuvent être graves chez un bébé. On peut obtenir d’autres conseils pour éviter les accidents sur la page dédiée. Pour le bain de bébé, on utilise les produits les plus simples. Par exemple un savon, de préférence avec une base végétale, sans parfum, sans antibactérien, sans huile essentielle. Pourquoi ? Les substances chimiques peuvent passer plus facilement dans le corps de bébé. Sa peau est plus fragile et plus perméable. Pour en savoir plus, on peut consulter la page sur les substances chimiques. Si l’on souhaite réduire son exposition aux substances chimiques, on privilégie les produits les plus simples pour la toilette. Par exemple, on peut utiliser un savon à base végétale ou un savon avec la liste d'ingrédients la plus courte. Pourquoi ? Certains produits pour la toilette peuvent contenir des substances chimiques nocives comme des allergènes ou des perturbateurs endocriniens suspectés On peut aussi choisir des produits avec un label environnement de qualité. On ne bouche jamais les grilles ou bouches d'aération et on les nettoie régulièrement. Pourquoi ? Les grilles ou bouches d’aération servent à ventiler l’air intérieur. Ventiler permet de renouveler l'air du logement en continu afin d’évacuer les polluants (venant des produits d’hygiène, cosmétiques ou ménagers) et l’excès d’humidité (dû à la toilette). Si le logement est équipé d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC), on la fait vérifier par un professionnel. Un professionnel qualifié doit effectuer son entretien tous les trois ans environ afin d’assurer son bon fonctionnement. C’est l’occupant du logement qui doit s’en charger (le locataire ou le propriétaire occupant). On n’hésite pas à jouer avec bébé pendant le bain. Pour jouer avec lui quand il est tout petit, on peut par exemple le bercer doucement dans l’eau, faire tomber quelques gouttes sur son ventre en observant sa réaction, caresser son corps avec le gant mouillé. On lui parle, on chante ou on sourit pour solliciter l’ouïe et la vue. Pourquoi ? Jouer dans le bain avec bébé produit de nombreux bienfaits. Le jeu augmente le plaisir et la détente de bébé. Il découvre les sensations que procure l’eau sur son corps. Ces sensations sont enregistrées par son cerveau et l’aident à prendre conscience des différentes parties de son corps. Dans ses premiers mois, bébé n’a pas besoin d’objet particulier pour jouer dans l’eau. Plus tard, on choisira des jouets de bains ou tout simplement des objets de la maison (gobelet, tasse, …) non cassable. Pour en savoir plus sur les jeux possibles avec bébé, on peut consulter la page concernant les activités avec bébé. On préfère les jouets avec les normes CE ou NF et on s’assure qu’ils sont adaptés à l'âge de bébé. Pourquoi ? La norme CE garantit notamment une conformité aux exigences de sécurité européennes. Par exemple, depuis 1999, certains phtalates (DINP, DEHP, DBP, DIDP, DNOP, BBP) sont interdits dans les jouets et articles de puériculture commercialisés en Europe. Il faut donc être vigilant aux anciens jouets. On peut consulter le site de l’ANSES pour en savoir plus. Enceinte, on ne partage pas ses affaires de toilette (serviette, gant de toilette, brosse à dents) avec un enfant de moins de 3 ans. C’est mieux si chaque personne du foyer a ses propres affaires. Pourquoi ? Quand il y a une femme enceinte à la maison, on doit éviter au maximum la transmission des virus et des microbes. Parfois des microbes et des virus peuvent se retrouver sur les surfaces ou les objets ou encore le linge qui a été au contact avec une personne porteuse. Certains, comme le cytomégalovirus, peuvent être dangereux pour le fœtus, bien qu’ils ne donnent aucune maladie chez les personnes porteuses. Il y a d’autres gestes d’hygiène et précautions à prendre par les deux futurs parents pour éviter les microbes pendant la grossesse. Avant un an, bébé ne doit pas être exposé au soleil, il n’a donc pas besoin de crème solaire. A partir d’un an, on met de la crème solaire à bébé sur les parties découvertes de son corps. Pourquoi ? Bébé est encore plus fragile que nous aux rayons du soleil car sa peau est plus fine et ses yeux plus sensibles. Quand on sort avec bébé, on lui met aussi des vêtements couvrants, un chapeau à large bords et des lunettes de soleil. Et on cherche l’ombre autant que possible ! On peut en savoir plus sur la page protéger bébé de l'exposition au soleil. Pendant la grossesse, mieux vaut se protéger du soleil. On se couvre pour limiter les risques liés au soleil et on évite de s’exposer au soleil entre 12h et 16h. Pourquoi ? L’exposition aux rayonnements ultraviolets (UV) pendant la grossesse peut provoquer une hyperpigmentation de la peau. Chez les femmes enceintes, ce peut être le classique « masque de grossesse » ou une ligne brune sur le ventre. L’exposition au soleil est aussi une des principales causes du cancer de la peau. En savoir plus sur le site de l'Institut national du Cancer (INCA). On choisit pour bébé une crème solaire adaptée aux enfants. Pourquoi ? Certaines crèmes solaires pour adultes peuvent contenir des substances toxiques pour bébé. Pour en savoir plus, on peut consulter l’article sur le soleil et les UV. Si on est obligée d’utiliser un anti-poux pendant la grossesse, on privilégie les produits contenant des silicones (diméthicone) en lotion. Pourquoi ? Certains produits anti-poux contiennent des insecticides (pyrétrhrinoides) dont il est préférable de limiter l’exposition pendant la grossesse. Pour en savoir plus sur l'impact des substances chimiques, on peut consulter la page dédiée. Si on est obligée de voyager dans une zone à risque d’épidémie de virus Zika, on consulte impérativement un médecin avant le départ. Pourquoi ? Certains moustiques peuvent transmettre des maladies comme le paludisme, la dengue, le chikungunia ou le Zika. Quand on est enceinte et que l’on se fait infecter par le virus Zika, les conséquences sur le fœtus peuvent être lourdes. Il y a un risque de malformation pour le bébé. En cas de séjour inévitable (résident ou voyageur) en zone infectée, le médecin donnera les conseils pour bien se protéger des piqûres de moustiques. Il pourra proposer les modes de prévention les plus appropriés que ce soit pour la future mère ou le partenaire. Il pourra notamment vérifier et conseiller les produits répulsifs efficaces et utilisables par la femme enceinte. De jour comme de nuit, la protection contre les piqûres de moustiques est essentielle. En plus de l’utilisation de répulsif adapté, la protection passe par le port de vêtements couvrants, l’utilisation de moustiquaires, de diffuseurs électriques, la destruction des gîtes larvaires, etc. On peut lire la page sur les voyages pour avoir d'autres conseils. On demande l’avis d’un médecin avant d’utiliser un produit contre les moustiques. Pourquoi ? Certains produits peuvent contenir des substances chimiques interdites pendant la grossesse. Pour bébé, aucun répulsif cutané ne doit être utilisé avant l’âge de 6 mois. Si on allaite, on utilise ces répulsifs, après avis médical, en respectant les précautions d’usage et en veillant à ne pas appliquer le produit au niveau des seins. On se lave bien les mains avant la mise au sein. Les huiles essentielles, dont la durée d’efficacité est généralement inférieure à 20 minutes, sont inefficaces. Elles sont par ailleurs déconseillées pour les femmes enceintes ou allaitantes. On peut consulter le site Ameli.fr pour en savoir plus sur les mesures efficaces et inefficaces de prévention. On utilise des moyens de protections physiques pour éviter les piqûres de moustique sur son enfant. Ils suffisent dans la majorité des cas. On peut habiller bébé avec des vêtements couvrants, larges et amples. On peut aussi installer une moustiquaire sur son berceau, sa poussette ou son lit. On veille alors à l’ajuster pour qu’elle soit bien tendue et que bébé ne puisse pas l’attraper ou la porter à la bouche. Pourquoi ? La piqûre de moustique peut causer des douleurs, allergies ou irritations de la peau avec un risque d’infection en cas de grattage. Et certains types de moustiques, lorsqu’ils sont infectés, peuvent nous transmettre des maladies en nous piquant. Dans tous les cas on n’utilise aucun répulsif cutané pour bébé avant l’âge de 6 mois. A partir de 6 mois, on peut aussi utiliser un répulsif (spray ou crème) en veillant à ce qu’il soit bien adapté à l’âge de bébé. On met le produit sur sa main et on l’applique sur la peau de bébé en évitant le visage et les mains. On peut aller sur le site Ameli.fr. Pour réduire son exposition aux substances chimiques pendant la grossesse, mieux vaut limiter l’utilisation des produits qu’on applique sur la peau, les ongles et les cheveux. Pourquoi ? Certains fonds de teint peuvent contenir des substances chimiques nocives suspectées d’être des perturbateurs endocriniens ou des allergènes. Pour en savoir plus, on peut aller sur la page éviter les allergènes. Pour réduire son exposition aux substances chimiques pendant la grossesse, mieux vaut limiter l’utilisation des produits qu’on applique sur la peau, les ongles et les cheveux. Pourquoi ? Certains parfums peuvent contenir des perturbateurs endocriniens suspectés ou des allergènes. Si on veut se parfumer de temps en temps, on met plutôt le parfum sur les vêtements et non sur la peau. Pour réduire son exposition aux substances chimiques pendant la grossesse, mieux vaut limiter l’utilisation des produits qu’on applique sur la peau, les ongles et les cheveux. Pourquoi ? Certains produits de coiffure peuvent contenir des perturbateurs endocriniens suspectés, des allergènes ou des additifs nocifs. Pour en savoir plus sur les substances contenues dans les produits de coiffure on peut consulter le site de l'ANSES. On n’hésite pas à se faire couper les cheveux avant l’accouchement. Pourquoi ? S’occuper de ses cheveux c’est bon pour les cheveux mais aussi pour le moral. Surtout quand il faut faire face aux transformations physiques et aux petits maux de la grossesse. Pendant la grossesse et l’allaitement on ne prend aucun médicament sans l’avis de notre médecin, sage-femme ou pharmacien. C’est vrai pour tous les médicaments, même ceux que l’on a l’habitude de prendre, ceux en vente libre ou à base de plante. Pourquoi ? Parce que les médicaments peuvent agir sur notre santé mais aussi sur le développement de bébé quand on est enceinte ou qu’on l’allaite. Beaucoup de médicaments (comprimé, gélule, sirop, pommade, patch...) passent dans notre sang puis dans celui de bébé via le placenta ou le lait. Parfois, ces médicaments sont utiles et même indispensables, mais seul un professionnel peut nous l’indiquer. Quand on suit un traitement de longue durée pour une maladie particulière, il faut parler de notre désir de grossesse au médecin spécialiste de sa maladie. Il gérera au mieux le traitement pendant la grossesse. Pendant la grossesse, tout problème de santé mérite qu’on en parle à un professionnel. Il pourra cerner le problème, voir s’il y a un risque pour le bébé ou un danger pour la mère. Il jugera de l’intérêt de prendre un traitement médicamenteux. Il pourra aussi indiquer des règles d’hygiène ou de diététique qui permettent de soulager certains symptômes. En savoir plus en lisant la page sur la prise de médicaments. On range toujours les médicaments hors de la portée des enfants. Mieux vaut les ranger en hauteur ou dans des tiroirs ou placards fermés à clés par exemple, pour que bébé ne puisse pas les attraper. En tout cas, on ne les laisse jamais traîner sur une table ou dans un sac. Pourquoi ? Bébé peut s’empoisonner en prenant un médicament qui n’est pas adapté à son âge. Si bébé a pris un médicament par accident ou si l’on a un doute, on ne le fait pas vomir et on contacte d’urgence le Centre Anti poison le plus proche. On peut aussi contacter : Le 15 pour le samu Le 18 pour les pompiers Le 112 pour le numéro d’urgence européen Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. On trouve sur le site ameli.fr les bons réflexes à adopter en cas d’accidents. On suit toujours les conseils du médecin ou du pharmacien pour les médicaments et les doses qui peuvent convenir à bébé. Pourquoi ? Certains médicaments, même vendus sans ordonnance, peuvent présenter un risque pour bébé. Cela concerne aussi les médicaments sous forme de crèmes ou pommades, les remèdes à base de plantes, d’huiles essentielles ou homéopathiques. Pour réduire son exposition aux substances chimiques pendant la grossesse et pour bébé, mieux vaut limiter l’utilisation des produits qu’on applique sur la peau, les ongles et les cheveux. Pourquoi ? Certains produits peuvent contenir des perturbateurs endocriniens suspectés ou des allergènes. On peut aussi utiliser des huiles végétales « bio », sans ajouter d’huiles essentielles. Enceinte, on peut se masser la peau avec une crème hydratante, de l’huile d’amande douce ou à base de Karité. Pourquoi ? On ne peut pas faire grand-chose face aux vergetures dues à la grossesse mais les massages soulagent et sont rafraichissants. Les vergetures sont dues à la perte d’élasticité de la peau. Il n’y a pas besoin de crème spéciale anti-vergeture. On peut aussi demander à son ou sa partenaire de nous masser. Cela favorise les liens et la communication dans le couple. Pour aller plus loin sur ce sujet, on peut lire la page la vie de couple pendant la grossesse. Il est important de toujours avoir une trousse à pharmacie à proximité de nous et bébé avec du matériel de premier secours. Pourquoi ? Cela nous permet d’effectuer les premiers soins si la blessure n’est pas grave (petit bobo) ou en attendant les secours en cas de blessure grave. En cas de doute sur la gravité de la blessure, il ne faut pas hésiter à appeler le Samu pour bénéficier de conseils ou d’une prise en charge. Deux numéros d’urgences sont importants à connaître pour toute personne ayant en charge la surveillance d’un bébé : le 15 pour le Samu et le 18 pour les pompiers. On peut aussi utiliser : le 114, numéro d’urgence accessible aux personnes qui ont des difficultés à entendre ou à parler (personnes sourdes, devenues sourdes, malentendantes, aphasiques, dysphasiques), le 112, numéro d’urgence européen. Le site ameli.fr donne les bons réflexes à avoir en cas d’accident. On profite de la grossesse pour réfléchir à notre contraception pour l’après accouchement. On n’hésite pas à y réfléchir en couple. Pourquoi ? Dans les semaines ou les mois qui suivent un accouchement, les grossesses non prévues sont nombreuses. Beaucoup de couples ne disposent pas d'une méthode adaptée à leur nouvelle situation. Choisir sa contraception est important pour éviter une grossesse non désirée après un accouchement. On n’hésite pas à demander conseil à tout moment à notre sage-femme ou au médecin qui assure notre suivi de grossesse. Plus d’informations sur la contraception après l'accouchement sur le site Question Sexualité. Pendant la grossesse, mieux vaut éviter l’utilisation de certains cosmétiques (khôl, surma) et remèdes (azarcon, coral, rueda) traditionnels, produits ou fabriqués hors Europe. Pourquoi ? Ils peuvent contenir du plomb, un métal nocif pour le bébé en développement. Pour en savoir plus, on peut aller sur la page concernant l’exposition au plomb. Pour réduire son exposition aux substances chimiques pendant la grossesse, mieux vaut limiter l’utilisation des produits qu’on applique sur la peau, les ongles et les cheveux. Pourquoi ? Certains vernis à ongles peuvent contenir des substances chimiques nocives suspectées d’être des perturbateurs endocriniens ou des allergènes. On laisse les ongles (des mains et des pieds) naturels pour aller à la maternité pour accoucher. C’est indispensable en cas d’anesthésie. Pour réussir à prendre soin de soi (se doucher, se préparer…), on n'hésite pas à poser bébé dans son transat en toute sécurité. Pourquoi ? Le transat permet d’assurer une parfaite sécurité à bébé et nous laisse les mains libres tout en gardant un œil attentionné sur lui. Quand bébé est dans le transat, on peut continuer à interagir avec lui, lui parler, lui chanter des chansons ou rire avec lui. Bébé adore ces interactions. On pourra ainsi lui accorder notre attention tout en faisant autre chose. Pour en savoir plus sur les interactions avec bébé, consulter la sous-rubrique relations parent-enfant. Lorsqu’on met bébé dans un transat, on veille toujours à l’attacher et à ne jamais poser le transat en hauteur (sur une table, un lit, un canapé, etc.) mais au sol. Pourquoi ? Pour éviter tout risque de chute. Le transat permet de mettre bébé en sécurité à condition qu'il soit posé au sol et que bébé soit bien maintenu dedans. On peut consulter d'autres conseils pour limiter les risques de chute pour bébé sur la page sur les accidents domestiques. Quand bébé est réveillé, on évite de l’immobiliser plus d’une heure d’affilée dans la journée. Par exemple, dans un landau, une poussette, une chaise haute, un transat, un porte-bébé, un parc… Pourquoi ? Bébé a besoin de bouger pour bien se développer. En mouvement, les enfants découvrent le monde, améliorent leur équilibre, leur coordination, leur habileté, leur concentration… Il existe plein de gestes simples pour permettre à bébé de bouger plus dans la journée. Alterner marche et poussette quand on se promène avec bébé. Descendre bébé de sa chaise haute, dès que le repas est terminé. Ne pas laisser bébé devant la télévision ou un autre écran. Alterner les activités calmes (lecture, musique…) et les jeux plus actifs (lancer de balle, promenade à pied, danse…). À partir du 4° mois de grossesse, on a le droit à un examen de prévention bucco-dentaire pris en charge à 100%. Il ne faut pas hésiter à y avoir recours. La femme enceinte peut bénéficier de cet examen de prévention bucco-dentaire jusqu'au 12e jour après l'accouchement. Pourquoi ? Les changements hormonaux liés à la grossesse peuvent avoir un effet sur les dents et les gencives. On continue à se brosser soigneusement les dents pendant la grossesse. Soigner les dents de la femme enceinte, préserve aussi les dents de bébé. Les bactéries responsables des caries de la mère peuvent se transmettre à l'enfant. Pour en savoir plus sur cette prise en charge, on peut consulter le site ameli.fr. Dès les 1ères dents, si bébé l'accepte, on peut commencer à nettoyer ses dents. On peut utiliser une compresse humide, ou une petite brosse à dent très souple et adaptée à la bouche de bébé. On ajoute une trace de dentifrice fluoré adapté à son âge. Pourquoi ? Pour contribuer à prévenir les caries, car on peut avoir des caries même tout petit. On se souvient que les caries sont causées par des bactéries. Elles se développent facilement si les dents sont en contact avec des liquides sucrés (jus de fruit, lait… même maternel). On préfère l’eau aux boissons sucrées et on évite de donner un biberon de lait, de jus de fruits ou de soda au moment du coucher. Le site ameli.fr comporte d’autres informations sur les dents de lait et les risques liés aux caries. Pour réduire son exposition aux substances chimiques pendant la grossesse, mieux vaut limiter l’utilisation de Triclosan contenu dans certains dentifrices. Pourquoi ? Certains produits contiennent du Triclosan, qui est un perturbateur endocrinien suspecté, ou certains additifs nocifs comme le E171, ou des allergènes. Pour en savoir plus, on peut consulter la page "Limiter les perturbateurs endocriniens". On assure une bonne ventilation et, si possible, on aère après une douche ou un bain. Pourquoi ? Les activités quotidiennes (toilette, séchage du linge…) ainsi que les fuites et infiltrations d’eau sont sources d’humidité. Si l’air n’est pas suffisamment renouvelé pour évacuer l’humidité, les moisissures se développent sur les murs. Si le séchage du linge est impossible en extérieur, on essore au maximum le linge, on le fait sécher dans la pièce la moins humide, et on aère autant que possible. Aérer permet de faire entrer de l’air neuf de façon plus importante que par la ventilation. Un geste à faire été comme hiver, en ouvrant en grand sa fenêtre au moins 10 minutes par jour. Lire la page sur l'air intérieur pour en savoir plus. Comment adapter sa vie quotidienne à la maison pour l'arrivée de bébé ? L'espace salle de bain nous délivre de nombreux conseils, notamment sur les produits que nous utilisons.
Icône coin bébé
On ne quitte jamais des yeux son bébé lorsqu’il est installé sur une table à langer. Si on doit s’éloigner, même un court instant, on prend toujours bébé avec nous. Pourquoi ? Le risque de chute d’une table à langer représente une cause importante d’accidents domestiques. D’une hauteur d’1m20 en moyenne, les lésions peuvent être graves. Les chutes de table à langer surviennent la plupart du temps dans les premiers jours où le bébé commence à se mouvoir et que l’adulte n’a pas encore intégré ses nouvelles capacités. Au moment de changer bébé, on pense à mettre tout ce dont on a besoin (couches, vêtements...) à portée de main. Si jamais on ne peut pas emmener bébé avec nous et qu’on doit s’éloigner, on le place en sécurité dans son lit ou au sol. Retrouver d’autres conseils pour la sécurité de bébé sur la page « Eviter les accidents domestiques des enfants ». On peut aussi utiliser le matelas à langer pour jouer confortablement, câliner et observer bébé. Pourquoi ? Jusqu’à 3 mois environ, les muscles du cou de bébé ne lui permettent pas de tenir sa tête seul. On l’allonge sur un matelas à langer pour qu’il soit confortable. C’est aussi un endroit à bonne hauteur pour établir et maintenir un contact visuel avec lui. On rassure ainsi bébé qui petit à petit va comprendre nos expressions de visage. Le jeu est essentiel au développement moteur, intellectuel et affectif de bébé. On peut par exemple faire bouger ses jambes comme s’il pédalait. C’est drôle et cela permet à bébé de sentir et d’enregistrer les mouvements de son corps. On fait attention aux signes qui montrent que bébé n’est pas ou plus intéressé (il pleurniche, fronce les sourcils …) et on arrête alors le jeu pour respecter son rythme. La table à langer n’est pas indispensable. Si on n’en a pas ou qu’on n’a pas la place d’en installer une, on utilise simplement le matelas à langer qui peut être placé sur le sol, un lit ou une table stable selon les besoins. Pour en savoir plus sur les jeux à faire avec bébé, on peut consulter la page « Les activités avec bébé ». Sur le matelas à langer, on peut proposer un massage du corps à bébé quand il est disposé. Pourquoi ? En massant bébé, on développe le lien d’attachement avec lui. Le massage est un moment privilégié de communication avec bébé. Les parents sont entièrement disponibles et portent une attention de qualité aux signaux exprimés par bébé. Le massage stimule la production de l’hormone (ocytocine) qui est liée à l’attachement. Plus globalement, le massage contribue au développement de bébé. Il favorise le sommeil de qualité, la circulation sanguine et soulagerait les maux de ventre liés à la digestion. On propose le massage quand bébé est éveillé et réceptif, de préférence à distance des repas. Pour réaliser le massage, on installe bébé sur une surface confortable et sûre, dans une pièce bien chauffée et on lui enlève ses vêtements. Si on veut utiliser une huile de massage, on privilégie une huile végétale sans parfum, telle que l’huile d’amande douce. On masse doucement mais fermement (pour ne pas chatouiller) chaque partie du corps. On observe et on essaie de comprendre les réactions de bébé. Est-ce qu’il aime qu’on lui masse les pieds ? Le dos ? Quels mimiques ou gestes permettent de répondre à cette question ? Certaines PMI nous proposent des ateliers massages pour apprendre à les faire. Pour nettoyer bébé, on privilégie les produits les plus simples comme un gant ou une lingette lavable, de l’eau chaude, un savon à base végétale… Pourquoi ? La peau de bébé est fragile et les substances chimiques contenues dans certains produits peuvent passer plus facilement dans son corps. Pour en savoir plus sur les substances chimiques, cliquer ici. En adoptant de nouveaux réflexes d’achat au moment de faire les courses, on réduit petit à petit la présence de substances chimiques au contact de bébé. On peut : Limiter le nombre de produits utilisés pour l’hygiène. Pas besoin de parfumer bébé, ni d’utiliser différentes crèmes ou eaux nettoyantes. Choisir des produits simples, avec une liste de composants la plus courte possible, et naturels comme l’huile d’amande douce pour les massages. Tous les conseils pour la toilette de bébé sont sur la page « L'hygiène corporelle de bébé ». Se laver les mains est un réflexe à avoir à chaque fois qu’on va s’occuper de bébé. Avant de lui changer sa couche, avant de le nourrir… et pas seulement après. Pourquoi ? Le nourrisson est une personne fragile. Son organisme ne se défend pas contre les infections aussi bien que celui d’un adulte. Mieux vaut donc éviter qu’il soit en contact avec les microbes et les virus que nous transportons sans le savoir sur nos mains. C’est encore plus important en période de grippe, de gastro ou de bronchiolite. Pour éviter les infections du nourrisson, il existe des gestes simples. Il y a les gestes d’hygiène, comme se laver les mains, mais aussi éviter autant que possible le contact avec les personnes malades ou enrhumées. Et il y a surtout une prévention essentielle : la vaccination. Pour éviter les risques liés aux substances chimiques, mieux vaut choisir des couches sans parfum ou sans lotion. Pourquoi ? Les substances chimiques qui peuvent se trouver dans les couches que l’on met à bébé peuvent provoquer des brûlures, des irritations de la peau, des démangeaisons. Il est donc prudent de réduire au maximum l’exposition de bébé aux substances chimiques. Il est également recommandé de porter attention aux emballages et à l’étiquetage des couches. Etre attentif au procédé de fabrication des couches (par exemple l’absence de blanchiment par agents chlorés) ou à la qualité des matières premières (par exemple la mention de labels privés concernant l’origine ou les caractéristiques du bois ou du coton utilisés) qui figurent sur les emballages et les étiquetages des couches, permet de réduire les expositions. Pour en savoir plus on peut consulter le site de la DGCCRF. Il n’est absolument pas obligatoire que bébé ait un doudou. Pourquoi ? Dans les premières semaines bébé n’a pas vraiment besoin d’un « objet transitionnel ». C’est-à-dire d’un objet qui lui apporte de la sécurité par sa présence, son odeur ou son toucher, quand le parent est absent. Ce dont il a besoin pour se sentir bien, c’est de pouvoir compter sur ses parents pour répondre à ses besoins. Après quelques mois, bébé va réaliser petit à petit qu’il est un individu différent de ses parents. Il peut alors s’angoisser quand il ne voit plus ses parents et avoir recours à un doudou. Si bébé veut avoir recours à un doudou, il le choisira parmi les objets familiers régulièrement à sa portée. Un doudou peut être aussi bien une étiquette de vêtement qu’une peluche. Pour en savoir plus sur le développement de bébé, on peut consulter la page « Les étapes du développement de bébé ». Il est indispensable de tenir compte des avertissements de sécurité pour les peluches et les jouets. Il faut être particulièrement vigilant à l’avertissement indiquant que le jouet ne convient pas à un enfant de moins de 36 mois, et vérifier son fonctionnement. Pourquoi ? Des jouets et peluches non adaptés à un bébé peuvent entraîner des risques d’étouffement. II est important de vérifier la solidité des yeux, du nez et des accessoires (pompons, éléments de feutrine collés, rubans, etc.) des peluches. On vérifie également les coutures, la qualité du tissu et les rembourrages, qui ne doivent pas être accessibles pour éviter que bébé les mette à la bouche. Tous les jouets et peluches vendus en France doivent être conformes aux exigences de sécurité imposées par la réglementation européenne (marquage « CE »). Elle tient compte du comportement habituel des enfants pour tester ses propriétés mécaniques, son inflammabilité, ses caractéristiques chimiques et électriques, hygiéniques, etc. Pour plus d’informations sur la sécurité des peluches, on peut aller sur le site de la DGCCRF. On lave le doudou ou la peluche avant de le donner à bébé pour la première fois. Pourquoi ? La fabrication des doudous ou peluches peut contenir des substances chimiques nocives pour bébé. C’est le cas des retardateurs de flamme ou des allergènes. Tous les jouets et peluches vendus en France doivent être conformes aux exigences de sécurité imposées par la réglementation européenne (marquage « CE »). Elle tient compte du comportement habituel des enfants pour tester ses propriétés mécaniques, son inflammabilité, ses caractéristiques chimiques et électriques, hygiéniques, etc. Pour plus d’informations sur la sécurité des jouets, on peut aller sur le site de la DGCCRF. On tient le baby phone éloigné du lit de bébé, et on l’éteint quand on ne l’utilise pas. Pourquoi ? Par mesure de précaution car il émet des ondes. En France, dans la mesure où tous ces appareils doivent obligatoirement disposer de caractéristiques qui répondent à la notion de conformité « CE », il n’existe pas de risque pour bébé. On privilégie les baby-phones récents, et on s’assure toujours qu’ils soient adaptés à l’âge de l’enfant. Et pour éviter tout accident domestique, on ne met pas le baby-phone dans le lit. Aucun objet ne doit être mis dans son lit, pas même une couverture. Pour avoir d’autres conseils pour la sécurité de bébé, on peut lire la page « Se préserver des accidents domestiques par des gestes simples » ou cliquer sur d’autres objets du coin bébé. La température dans la pièce où dort bébé doit être modérée. Il est recommandé une température de 19° C. Pourquoi ? Modérer la température de la pièce où dort bébé permet d’éviter le risque de mort subite du nourrisson. Un enfant s'acclimate mieux au froid qu'à la chaleur. Il suffit de le couvrir avec une turbulette ou une gigoteuse. Pour avoir d’autres conseils pour le sommeil à bébé on peut consulter la page dédiée. L'air dans la chambre ne doit être ni trop humide, ni trop sec. On pense à aérer tous les jours la pièce pour renouveler l'air. En savoir plus sur l’air intérieur du logement. Il est important d’apporter le carnet de santé de bébé à chaque visite chez le médecin, à la PMI, ou à l’hôpital, même en urgence. Le carnet de santé est remis à la naissance, à la maternité ou à la mairie. On peut aussi le demander au centre de PMI. Pourquoi ? Le carnet de santé retrace le parcours de santé et de prévention de notre enfant depuis sa naissance jusqu’à sa majorité. Il fait le lien entre tous les professionnels de santé amenés à s’occuper de lui. C’est un document personnel et protégé par le secret médical. Les grandes étapes du développement, les événements de santé et les repères importants y seront inscrits, avec notre accord, au fur et à mesure. Le carnet de santé permet de noter ses questions aux emplacements prévus afin de penser à en parler lors de la prochaine visite de suivi médical de bébé. Le carnet de santé contient aussi de nombreux conseils de prévention adaptés pour une bonne santé selon l’âge de notre enfant. Il est conseillé de toujours mettre le carnet de santé avec les affaires de l’enfant. Que ce soit pour une simple sortie, ou pour des vacances dans la famille ou chez des amis. Par prudence, on peut faire une photo ou une copie des pages vaccination qui ont valeur de certificat de vaccination. Pour garantir la santé de bébé, on consulte les professionnels de santé afin d’assurer son suivi médical. Le suivi médical de bébé est pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Pourquoi ? Les consultations de suivi de bébé sont l’occasion de faire le point sur son bon développement avec un professionnel de santé. Ce peut être un médecin généraliste, un pédiatre, les professionnels du centre de PMI ou encore la sage-femme pour les premiers jours. C’est le moment de poser toutes ses questions, sur notre bébé qui grandit, grossit, fait de nouvelles choses … Faut-il changer son alimentation ? Quand faut-il le vacciner ? Ses pleurs sont-ils normaux ? La première année, onze examens de santé sont prévus et pris en charge à 100% : dans les 8 jours qui suivent la naissance au cours de la 2e semaine avant la fin du 1er mois à 1, 2, 3, 4, 5, 8, 11 et 12 mois Ensuite, il y a un examen entre 16 et 18 mois, un autre entre 23 et 24 mois. Il est essentiel de vacciner bébé dès ses 2 mois. Ça peut être dès le 1er mois pour ceux chez qui le vaccin contre la tuberculose est recommandé. En l’espace d’un an, bébé sera protégé contre 11 maladies. Pourquoi ? Les vaccinations sont indispensables chez les bébés et les enfants. Elles permettent de les protéger efficacement et durablement contre différentes maladies infectieuses graves, voire parfois mortelles. Les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’infection à Haemophilus influenzae b, l’hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole sont obligatoires chez les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018. Pour assurer la meilleure protection à notre enfant, il faut respecter le calendrier des vaccinations. Il est publié chaque année sur le site internet du ministère chargé de la santé. Si on se pose des questions sur la vaccination, on peut aussi consulter le site www.vaccination-info-service.fr. On lave le linge de bébé avant la première utilisation. Pourquoi ? Des substances chimiques peuvent se trouver dans les habits neufs de bébé. Elles peuvent être en contact avec sa peau et provoquer des brûlures, des irritations, des démangeaisons… Il est donc préférable de laver le linge neuf pour limiter toute exposition. Certaines périodes de la vie, comme celles du développement de l’enfant, sont plus sensibles à l’exposition aux substances chimiques. Il existe des gestes simples pour réduire notre exposition. Pour en savoir plus, on peut lire la page « Les substances chimiques du quotidien ». Pendant les dernières semaines de grossesse, faire des choix pour bébé peut nous donner des émotions positives. On peut choisir des vêtements, un cadeau, une histoire à raconter… en essayant de s’expliquer pourquoi on fait ce choix plutôt qu’un autre. Pourquoi ? En faisant ces choix de façon consciente, on crée des liens affectifs et intimes avec bébé avant même qu’il naisse. Ce vêtement évoque-t-il un souvenir agréable ? Quels types de jeux imagine-t-on faire avec bébé en choisissant ce hochet ? Quelles émotions ressent-on quand on chante une berceuse de notre enfance à notre futur bébé ? Ces liens créés avant même la naissance renforcent un sentiment de proximité qui aide les parents à être disponibles pour bébé après sa naissance. Bébé sentira qu’il peut compter sur ses parents, et son besoin d’attachement sécurisant pourra être plus facilement comblé. Cela peut nous paraitre étrange de parler, raconter ou chanter à un bébé qui n’est pas encore né. Pourtant certains bébés manifestent une préférence pour les histoires qu’ils ont entendues au cours des six dernières semaines de grossesse. Pour en savoir plus sur le besoin fondamental de bébé de créer un lien affectif sécurisant, on peut consulter la sous-rubrique « Relation parent-enfant ». On privilégie des meubles avec un label environnemental de qualité. S’ils sont neufs, on les monte avant l'arrivée de bébé dans la chambre et on aère encore plus pendant et après le montage. Pourquoi ? Tout comme la réalisation des travaux, la pose de certains meubles peut émettre des polluants volatils pouvant être dangereux pour la santé (COV, formaldéhyde). Ces émissions sont liées à l’utilisation de colles et de panneaux de particules lors de leur fabrication. C’est particulièrement vrai lorsqu’ils sont neufs. Les meubles avec un label environnemental de qualité contiennent moins de substances chimiques nocives que les autres meubles. On peut aller sur la page « les étiquetages des produits chimiques ». Les articles d’ameublement contiennent des substances chimiques. On trouve aussi des retardateurs de flamme dans les meubles rembourrés. Pour en savoir plus sur les substances chimiques, on peut consulter la page « Les substances chimiques du quotidien ». Si l’on peut, on fixe au mur les gros meubles (bibliothèques, commodes, armoires, etc.), en particulier ceux qui sont instables. Pourquoi ? Si bébé s’appuie sur un meuble instable ou l’escalade, celui-ci pourrait basculer et écraser bébé. Lorsque bébé commence à se déplacer, il a souvent besoin d’utiliser les meubles qui l’entourent comme appui pour trouver son équilibre. On peut en savoir plus sur ce type d’accident en consultant la page de la DGCCRF. En cas d’accident, on peut contacter : Le 15 pour le samu Le 18 pour les pompiers Le 112 pour le numéro d’urgence européen Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. La préparation de la chambre de bébé ou d’un coin bébé dans notre logement peut nous permettre de nous projeter en tant que parent et de préparer l’arrivée de bébé. Pourquoi ? En imaginant l’espace de bébé, on rend les choses plus concrètes. En tant que futur père, s’impliquer dans la période prénatale et y prendre du plaisir est une façon de prendre soin de soi. Cela permet de diminuer ses peurs et son stress : on prend confiance en soi. Pour en savoir plus, on peut consulter la page « Le couple pendant la grossesse ». Même si on prépare une chambre pour bébé, il est préférable, si cela est possible, de placer le lit de bébé dans notre chambre pour les 6 premiers mois. Pour en savoir plus, consulter la page « Le sommeil de bébé ». On privilégie les peintures qui émettent le moins de COV : elles sont étiquetées A+. Pourquoi ? La réalisation des travaux peut émettre des polluants volatils pouvant être dangereux pour la santé (COV, formaldéhyde). Les enfants et les femmes enceintes doivent éviter d'être présents pendant les travaux de bricolage, décoration et rénovation. Le mieux, c’est de finaliser l’aménagement de la chambre de bébé bien avant sa naissance et de l’aérer souvent pour évacuer les polluants émis. Il est aussi possible d’acheter des produits avec un label environnemental de qualité. Si l’on peut, on fixe au mur les gros meubles (bibliothèques, commodes, armoires, etc.), en particulier ceux qui sont instables. Pourquoi ? Si bébé s’appuie sur un meuble instable ou l’escalade, celui-ci pourrait basculer et écraser bébé. Lorsque bébé commence à se déplacer, il a souvent besoin d’utiliser les meubles qui l’entourent comme appui pour trouver son équilibre. On peut en savoir plus sur ce type d’accident en consultant cette page de la DGCCRF. En cas d’accident, on peut contacter : Le 15 pour le samu Le 18 pour les pompiers Le 112 pour le numéro d’urgence européen Le 114 si on a des difficultés pour entendre ou parler. Pour nettoyer bébé, on privilégie les produits les plus simples possibles, l’eau chaude et le savon. On réserve l’utilisation des lingettes nettoyantes en dépannage quand on n’a pas un accès facile à l’eau. Pourquoi ? Certaines lingettes peuvent contenir des allergènes notamment dans les parfums et les conservateurs. Ces substances restent sur la peau de bébé car il s’agit de produit sans rinçage. De manière générale, tous les produits que l’on ne rince pas vont rester en contact avec la peau. Si on souhaite limiter notre exposition ou celle de bébé aux substances chimiques, on lave les fesses de bébé avec de l’eau et un peu de savon. Les lingettes nettoyantes peuvent cependant dépanner de temps en temps. On évite d’utiliser des huiles essentielles pendant la grossesse ou quand on allaite. Pourquoi ? Certaines huiles essentielles peuvent être nocives pour le développement de bébé à naitre. Elles peuvent aussi être allergisantes. L’utilisation des huiles essentielles chez la femme enceinte et chez l’enfant nécessite un avis médical préalable. Particulièrement lorsqu’elles sont utilisées par voie orale. Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l’ANSM. On ne met pas de collier d’ambre à un bébé. Pourquoi ? Le collier de dentition ou collier d’ambre utilisé contre la douleur des poussées dentaires est dangereux pour bébé. Bébé risque de s’étrangler ou d’avaler les perles. Et puis, l’efficacité des colliers d’ambre pour soulager les douleurs des poussées dentaires n’a jamais été démontrée. De manière générale, on ne met rien sur bébé qui puisse l’étrangler (chaîne, écharpe, collier). Pour avoir d’autres conseils pour la sécurité de bébé, on peut lire la page « Eviter les accidents domestiques des enfants ». On met bébé sur le dos pour tous les moments de sommeil (sieste et nuit). Jusqu’à ses 6 mois, il est recommandé aux parents de dormir dans la même pièce que leur bébé, en plaçant son lit près du leur. Il est recommandé de coucher bébé seul dans son lit, sur un matelas ferme à la taille du lit. Aucun objet ne doit être mis dans son lit : pas de tour de lit, de couverture ou couette, d’oreiller, de jouets ou de peluches. Pourquoi ? Ces recommandations protègent du risque de mort inattendue du nourrisson et de suffocation, ou d’écrasement lorsque le bébé partage le lit de ses parents. La position sur le dos n’augmente pas le risque d’étouffement et d’inhalation pendant le sommeil chez les enfants. Même ceux présentant un reflux gastro-oesophagien. Le couchage sur le côté n’est pas recommandé, le bébé peut rouler et se retrouver sur le ventre. Les articles de « puériculture », comme les lits pour bébé, doivent répondre à un certain nombre d'exigences de construction. La mention "Conforme aux exigences de sécurité" est obligatoire sur ces articles ou sur l’emballage. Pour avoir d'autres conseils pour la sécurité de bébé, on peut consulter la page « Les accidents domestiques des enfants ». On repère les besoins de sommeil de bébé et on s’adapte à son rythme pour organiser les journées. Pourquoi ? Chaque enfant a son propre rythme, ses besoins, son tempérament. Il est inutile d’essayer de le changer ou de lui imposer le nôtre. Il faut le laisser dormir et se réveiller tout seul. Dans les trois premiers mois, bébé va beaucoup dormir, se réveiller quand il a faim, y compris pendant la nuit. Il ne fait pas vraiment la différence entre le jour et la nuit. Petit à petit, on va apprendre à reconnaitre les signes d’avant endormissement : bébé baille, se frotte les yeux… Bien sûr, on peut quand même continuer à avoir une vie sociale et sortir. On repère petit à petit le matériel dans lequel bébé parvient à faire ses siestes quand il n’est pas à la maison : landau, écharpe de portage, porte bébé, lit parapluie… Pour en savoir plus sur le sommeil de bébé, on peut consulter la page « le sommeil de bébé ». Quand les pleurs de bébé deviennent insupportables, on ne le secoue pas. Pourquoi ? Secouer bébé peut le laisser handicapé à vie. En moyenne un bébé peut pleurer jusqu’à 2 heures par jour. Mais certains bébés pleurent plus que d’autres. Il peut être difficile de comprendre pourquoi un nouveau-né pleure. On peut être déconcerté, et ne plus supporter ses pleurs mais il ne faut jamais secouer bébé. Si on ne supporte plus les pleurs de bébé, on ne crie pas, on ne le secoue pas, mais on couche bébé dans son lit (sur le dos) et on quitte la pièce. Dans le lit aménagé selon les règles de sécurité, bébé ne risque rien. Cela nous laisse le temps d’aller chercher du soutien (famille, ami, voisin…) ou de prendre quelques minutes pour se calmer. Cela ne veut pas dire qu’il faut mettre bébé dans son lit à chaque fois qu’il pleure. Au contraire, le bébé qui pleure cherche à exprimer un besoin. On le prend dans les bras, on le berce et on l’observe pour trouver ce qui ne va pas. Pour en savoir plus, on peut consulter la page sur les pleurs de bébé. On peut laisser la tétine à bébé pour satisfaire son besoin de succion, faciliter l’endormissement ou l’arrêt des pleurs. Pourquoi ? Le besoin de succion (pouce, tétine, sein…) d’un tout-petit est très important les premières semaines. Téter est un comportement d'autosatisfaction qui permet à l’enfant de s'apaiser et qui facilite son endormissement. Beaucoup de bébés se mettent spontanément à suçoter leur pouce ou leur poing, très tôt. On peut les laisser faire. Si on allaite, il est déconseillé de lui donner une tétine avant que l’allaitement soit bien installé. En effet, la succion d’une tétine est très différente de la succion au sein. Si on allaite et que bébé pleure sans être calmé par nos câlins habituels, on peut le mettre au sein. Le sein peut aussi bien consoler que nourrir. Pour en savoir plus sur comment aider bébé à se calmer quand il pleure, on peut consulter la page « Calmer les pleurs de bébé ». Il est déconseillé d’utiliser une attache-tétine dans un berceau ou un lit. Pourquoi ? L’attache tétine est dangereuse pour bébé. Il y a des risques d’étranglement. Avant de coucher bébé, on retire l’attache de la tétine. Pour préserver bébé des risques d’étranglement, on évite de manière générale d’utiliser des vêtements et peluches avec cordons ou rubans. Pour avoir d’autres conseils pour la sécurité de bébé on peut lire la page « Eviter les accidents domestiques des enfants ». Enceinte, on ne met pas la tétine de son bébé à la bouche, même si elle est tombée par terre. Pourquoi ? La salive, surtout celle des enfants de moins de trois ans, peut être porteuse du cytomégalovirus. Cette infection peut être grave pour le foetus. Il y a d’autres gestes d’hygiène et précautions à prendre par les deux futurs parents pour éviter les microbes pendant la grossesse. Pour les connaitre on peut lire les pages « Eviter les maladies infectieuses de maman et bébé » et « Eviter les microbes dans l’alimentation ». Lorsqu’on couche bébé pour la sieste ou la nuit, et qu’il fait frais, on peut le couvrir avec une turbulette, une gigoteuse, ou encore un surpyjama. Il est fortement déconseillé d’utiliser un drap, une couverture ou une couette. Pourquoi ? Utiliser une turbulette permet d’éviter tout risque d’étouffement et d’hyperthermie. Un drap, une couverture ou une couette risquerait de recouvrir le nez et la bouche de bébé. On couche bébé sur le dos, seul dans son lit. Le matelas doit être ferme, aux dimensions du lit et recouvert d’un drap-housse ajusté. Pour avoir d’autres conseils permettant d’assurer la sécurité de bébé, on peut lire la page « Eviter les accidents domestiques des enfants ». On veille à ce que les cordons de rideaux ou de stores soient hors de portée des enfants. Pour cela, on peut nouer les cordons en hauteur ou utiliser des dispositifs d’attaches comme des clips enrouleurs, des bloqueurs, etc. Et on installe le lit de bébé loin des cordons de rideaux ou des stores. Pourquoi ? Bébé peut s’étrangler s’il joue avec ces cordons et les enroule autour de lui. Quand bébé commence à se déplacer, on pense à bien sécuriser la maison pour éviter les accidents domestiques des enfants. Les accidents par strangulation peuvent arriver rapidement et en silence, alors mieux vaut être vigilant, surtout au moment où bébé commence à explorer son environnement. On peut en savoir plus sur le site de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes). On aère le linge qui a été nettoyé à sec, comme par exemple des rideaux, dès le retour du pressing. Pourquoi ? Le nettoyage à sec peut utiliser des substances nocives comme le perchloroéthylène. Cette substance toxique est progressivement interdite dans les pressings. Depuis 2014, l’interdiction porte sur les machines de plus de 15 ans fonctionnant au perchloroéthylène. En 2021, elle concernera les machines âgées de plus de 10 ans et au 1er janvier 2022, toutes ces machines seront interdites. On aère son logement 10 minutes minimum, tous les jours, matin et soir. On aère systématiquement lors du ménage et des travaux de bricolage. Pourquoi ? Aérer permet de renouveler l’air, d’évacuer les polluants et l’excès d’humidité présents dans la pièce. Le mobilier, les objets de décoration, les revêtements du sol ou des murs, les produits ménagers et de bricolage diffusent des polluants dans l’air pendant longtemps. Notre respiration et notre transpiration sont aussi sources d’humidité. Si l’air n’est pas suffisamment renouvelé pour évacuer l’excès d’humidité, les moisissures se développent sur les murs, et les acariens dans la literie, les tapis, la moquette. L’aération doit être parfois adaptée selon la saison, la période de vie et le lieu d’habitation. Après des travaux et l’ameublement du coin bébé, on aère encore plus et longtemps avant l’arrivée de bébé, En hiver, si cela est possible, on baisse la puissance des appareils de chauffage pendant l’aération, En été, s’il fait très chaud, on privilégie les heures les plus fraîches, Si on habite à côté d’une route, on préfère les moments où il y a le moins de trafic, Si on habite à côté d’une zone agricole, on n’aère pas en cas d’épandages. Pour aller plus loin, on peut lire la page « Améliorer la qualité de l'air intérieur ». On ne laisse jamais bébé seul sur un balcon ou dans une pièce avec une fenêtre ouverte. Et on ne laisse jamais de meuble (chaise, caisse, table, etc.) sous une fenêtre car bébé pourrait les escalader pour ouvrir la fenêtre. Pourquoi ? Bébé pourrait tomber par la fenêtre ou passer entre les barreaux d’un balcon. Ces accidents arrivent souvent le printemps ou l’été car on ouvre plus souvent les fenêtres. Et cela arrive même quand un adulte est présent dans une autre pièce du logement. Alors mieux vaut être attentif pendant cette période de l’année ! On évite d’utiliser des appareils équipés de LED pour bébé. Pourquoi ? La lumière bleue des LED peut modifier le cycle de sommeil de bébé. Il est recommandé de limiter l’exposition des enfants à la lumière bleue avant le coucher et pendant la nuit. En savoir plus sur le site de l’ANSES. Pour en savoir plus sur les ondes et les rayonnements à la maison, on peut consulter la page « Les ondes et la lumière bleue ». Comment s'assurer que bébé soit en sécurité et apaisé dans son environnement ? Le coin bébé nous délivre de nombreux conseils pour préparer à bébé un espace accueillant.

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Allaitement

Femme qui allaite un nouveau-né avec l'aide d'une professionnelle

Le soutien à l'allaitement

En plus, le partenaire peut jouer un rôle important d'accompagnement de l'allaitement, par sa présence, son attention aux besoins de la mère et à ses choix. Il peut rassurer la maman, l’accompagner dans les moments difficiles, défendre son choix d’allaiter face aux critiques ou aux jugements éventuels de certains proches.

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Allaitement

une femme allaite son bébé

Les bienfaits de l’allaitement

Même pour une plus courte durée l'allaitement est bénéfique pour la santé de la maman et du bébé. Et si on veut prolonger, on peut allaiter aussi longtemps qu'on le souhaite.

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Alimentation

une femme avec son nouveau-né posé sur elle à la maternité

Allaiter ou pas ?

Avec qui parler de l'allaitement ? Quand on s'interroge sur l’allaitement, il est intéressant de bien en discuter avant la naissance, pour rendre l’allaitement possible et durable.

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Allaitement

maman allongée s'apprêtant à donner le sein à un nourrisson

Les positions d'allaitement

Une bonne position d'allaitement permet d’avoir une bonne qualité de succion et donc une bonne production de lait, mais aussi d’éviter les mamelons douloureux. Les positions doivent être confortables pour le bébé et pour nous, sans aucune douleur.

Agir sur son environnement

Sources d'exposition

une femme devant un professionnel en blouse blanche

L'environnement professionnel des futurs parents

Pour en savoir plus sur l’allaitement après la reprise du travail, consulter la page « L'allaitement dans la vie quotidienne ». BON A SAVOIR Quelques exemples de substances chimiques à éviter : plomb, pesticides, benzène, mercure, solvants… ON Y PENSE Prendre rendez vous avec le médecin du travail quand on a un projet de grossesse.

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Allaitement

une maman lit un livre à son jeune fils en allaitant son bébé

Allaitement : le sevrage de bébé

Que l'on allaite quelques jours, plusieurs mois ou plusieurs années, il arrive toujours un moment où l'on arrête de donner son lait. Pour un sevrage en douceur, il est important de choisir le moment qui nous convient le mieux et de prendre notre temps. Quand sevrer son bébé ? En matière de sevrage, c'est à chaque femme de choisir le meilleur moment, pour elle et son bébé : en étant à l'écoute de ses besoins et de ceux de son bébé. C'est important de se sentir bien avec sa décision. On peut en discuter avec son partenaire. Un traitement médical ou une intervention chirurgicale ne doivent pas obligatoirement entraîner le sevrage de bébé, chaque situation est à étudier avec un professionnel spécialisé. Comment sevrer son bébé ? Si on souhaite arrêter d'allaiter, l'idéal est de diminuer peu à peu le nombre de tétées. Pour commencer, on peut remplacer une des tétées de la journée par un "lait" infantile du commerce adapté à l'âge de notre bébé, au biberon ou à la tasse. Si cela se passe bien, on remplace une nouvelle tétée tous les trois jours, pour arriver petit à petit à ne garder que celles du matin et du soir, ou arriver à zéro tétée. Le sevrage de bébé se passe ainsi en douceur. Pourquoi le sevrage est-il parfois difficile pour nous et pour bébé ? Certains enfants qui tètent exclusivement le sein sont parfois très réticents pour passer au biberon. Si c’est le cas, on ne s’inquiète pas trop, on ne le force pas : au moment de la séparation, cela se mettra progressivement en place avec la nounou ou à la crèche. On pense aussi aux différentes alternatives au biberon, comme la tasse ou le verre… parfois des enfants refusent le biberon et acceptent la tasse. C’est une période qui peut être difficile à traverser pour le bébé, mais aussi pour les parents. Si c'est le cas, on n’hésite pas à demander du soutien auprès de professionnels de santé, par exemple au centre de PMI, ou auprès d’associations de soutien à l’allaitement. Quel est le rôle du deuxième parent dans le sevrage ? Le sevrage de bébé, comme l’allaitement, est aussi une affaire de couple ! Quand on prend sa décision en se sentant écoutée et soutenue, on se sent sereine et les choses se passent mieux. Le partenaire a aussi un rôle à jouer pour faciliter le sevrage. Il peut porter bébé, le bercer, lui donner le biberon ou la tasse... BON A SAVOIR Le sevrage est un processus physiologique, la production de lait diminue quand l'enfant tète moins. On n'aura donc pas besoin de médicaments pour que ça marche.